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Déterminés

En Israël nous sommes déterminés. Nous sommes déterminés à vivre. Plus encore que tous ceux, à travers le monde, qui souhaitent nous voir disparaitre de sa surface. Un certain nombre, parmi ces ennemis ne se contentent pas de crier leur intention sur tous les toits, à haute et intelligible voix, mais aussi prennent des mesures concrètes dans ce but.
La République Islamique d’Iran, par exemple, un Etat de 90 Millions d’habitants et un territoire de 1.648.000 km2,) trois fois la France), promet presque tous les jours notre disparition prochaine. Ce pays finance, arme, soutient et encourage divers groupes armés tout autour de notre pays : à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen. Ces groupes envoient régulièrement, et depuis des années, des roquettes, des missiles et des armes antichars sur notre population civile.
Nous sommes un petit pays, l’Etat National du Peuple Juif, qui compte aussi pour 20%, une population minoritaire Arabe, Druze et Tcherkesse. En tout 10 Millions d’habitants. Notre territoire est exigu et s’étend sur 28,000 Km2, équivalent à entre deux et trois petits départements français. Et encore, bien qu’en termes de Droit International Public, ce territoire soit incontestable depuis le Traité de San Remo de 1923 qui a partagé l’Empire Ottoman, et depuis notre Traité de paix avec la Jordanie, l’autre Etat occupant la Palestine du Mandat britannique, certains pays, même amis, nous contestent encore quelques 8000 Km2. La moitié du pays est un désert, le désert du Néguev.

Ils veulent notre Pays, notre Ville, notre nom, notre Histoire, notre joie de vivre et notre peau

Ils sont acharnés à notre perte par tous les moyens. La perte de notre souveraineté d’abord, retrouvée en toute légalité internationale après tant d’espérance, de sang et de larmes sur une partie seulement de notre patrie historique, il y a une soixantaine d’années à peine. Mais cela ne leur suffirait pas: ils veulent notre Pays, notre Ville, notre nom, notre Histoire, notre joie de vivre et notre peau. Quand ils s’expriment en Arabe ou en Persan, ils le disent carrément. Quand ils parlent Anglais ou Français, ils rusent. Ils prétendent qu’ils ont de la compassion pour le « Peuple Palestinien », cette arme de propagande inventée en 1964 par le KGB et Arafat et dont ni la Jordanie, ni l’Egypte qui ont tenu dix-neuf ans, l’un, la Judée et la Samarie et l’autre, Gaza, ni personne (où étaient alors les campagnes de presse, en faveur des Arabes de Palestine?), n’avaient jamais entendu parler…

Le viol de Kippour et l’attaque terroriste sur le Negev occidental Par Léon Rozenbaum*

Introduction
Un événement sans précédent, d’une puissance symbolique immense, s’est produit en Israël durant la dernière journée de la solennité de Yom Kippour. Plus de 500 Juifs Israéliens se sont organisés à Tel-Aviv et ailleurs, dans une vingtaine de lieux de prière, pour délibérément empêcher le déroulement de la prière d’autres Juifs, avec des insultes et des violences intolérables, brutalisant hommes, femmes et enfants, le jour le plus saint de l’année juive consacré au jeune, à la sérénité et à l’intimité de la prière. Un tel comportement partout ailleurs qu’en Israël serait qualifié d’antisémitisme. Il faut regarder en face le fait qu’il s’agit bien de cela, du pire des antisémitismes, l’antisémitisme juif.
Quelques jours plus tard, lors de la fête de Simhat Thora, s’est produit un événement stratégique gravissime, une attaque terroriste antisémite majeure du Hamas qui n’a pas pu être stoppée à temps, a entrainé l’assassinat de centaines de citoyens Israéliens paisibles, Juifs et Arabes, des milliers de blessés et le rapt d’un nombre encore inconnu d’hommes, femmes, enfants et vieillards dans une atmosphère de sauvagerie pogromiste que beaucoup d’Israéliens ne croyaient plus possible ou ne pouvaient même pas imaginer.
Au moyen d’une ruse, les terroristes sont parvenus à tromper la vigilance de Tsahal qui a mis un temps trop long à réagir, entrainant, en couplant cette attaque terrestre avec une attaque de centaines de missiles sur tout le pays, une véritable catastrophe nationale. La Nation entière est en état de choc. Des unités spéciales sont à l’œuvre pour nettoyer le terrain des terroristes qui se trouvent encore sur notre territoire, parfois en détenant des otages. Une contre-attaque sur Gaza a évidemment été déclenchée.
Le massacre massif de Juifs parce qu’ils sont Juifs, ici et maintenant, vient nous mettre au pied du mur. Nous ne pouvons pas continuer à nous déchirer sur des questions théoriques de haute politique, de nuances juridiques ou de sensibilité religieuse, quand l’ennemi à nos portes vient soudain nous rappeler qui nous sommes et que nous sommes dans le même bateau ou le même wagon plombé. Aujourd’hui le temps n’est pas aux règlements de comptes mais à l’effort commun vers la victoire, seule solution pour assurer notre survie commune face aux menaces combinées contre nous par l’Iran à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen.

LE DÉLIRE ENTRETENU

Il y a quelques jours devant la Cour Suprême au grand complet de ses 15 magistrats, pour la première fois de son histoire, tant l’avocat du Gouvernement que celui de la Knesset, ont enfin mis en lumière publiquement la réelle problématique du statut si exceptionnel, au-dessus du Parlement et du Gouvernement, que cette institution s’est bâtie elle-même, dans l’appareil de l’Etat, mettant en question son caractère réellement démocratique.
A l’issue de cette séance marathon, on aurait pu penser que puisque un réel débat policé s’est enfin instauré, que des arguments sérieux ont été échangés, notre pays entrait dans une nouvelle ère de réflexion empreinte d’un minimum de respect d’une partie pour l’autre, et qu’allaient cesser les imprécations, les injures, les procès d’intention, les manifestations grossières de mauvaise foi, les accusations absurdes de fascisme, de nazisme, à l’encontre du Parlement démocratiquement élu en Novembre dernier, et à l’encontre du Gouvernement constitué sur cette base et particulièrement de son Chef, un homme politique d’expérience sur la scène démocratique israélienne, M. Binyamin Netanyahou, notamment au vu de l’inanité, désormais opinée par ses juges eux-mêmes, des procès qui lui sont intentés.

? משטר דמוקרטי

מה שמאפיין משטר דמוקרטי הוא שורה של מאפיינים שנראו עד כה מובנים מאליהם ומוגדרים היטב בכל ספרי הלימוד של החינוך האזרח
קיום בחירות תקופתיות הפתוחות לכלל האזרחים;
הקמת ממשלה על פי תוצאות בחירות אלה, המהווה את הרשות המבצעת, על בסיס מפלגת רוב או קואליציה של מפלגות שהסכימו על תוכנית ממשל בתוך הפרלמנט;
קבלה על ידי המיעוט שהפך ל »אופוזיציה » לכללי המשחק הדמוקרטי על ידי הבעת התנגדותו או הצעותיו בפני הפרלמנט, במיוחד בוועדות שבהן נערכות הצעות חוק ממשלתיות והצעות חוק פרטיות, ובמסגרת הפגנות רחוב על בסיס כיבוד חירויות יסוד, ולכן במסגרת משפטית מוגדרת היטב, וכתוצאה מכך, מבלי להפריע לתנועה חופשית של אנשים, ומבלי להעמיד בסימן שאלה את האחדות הלאומית ואת האינטרסים המשותפים של העם והמדינה;
כיבוד « הפרדת הרשויות » בין הרשות המבצעת, הרשות המחוקקת לבין מה שמכונה « הרשות השופטת », כלומר מערכת המשפט של המדינה שעצמאותה ממוסדות אחרים מובטחת.
כיום מתווסף מאפיין נוסף שהפך חיוני לרשימה זו: עיתונות חופשית כתובה ואלקטרונית המחויבת ליושר מוסרי ומקצועי על ידי כיבוד החובה לרעיין אנשים המייצגים את נקודות המבט השונות בזמן נתון, עם זמן דיבור שווה, מתינות בטון, הבחנה בין תיאור נקודות מבט שונות, ועמדתו האישית של העיתונאי, המשקיף או המומחה, מבלי לאבד את הדאגה לאובייקטיביות.
זה בשום אופן לא מונע מהגוף המשדר או המפרסם להיות בעל « קו מערכתי » מוגדר ומוצהר, שלמרות זאת נשאר כפוף ליושר אינטלקטואלי.

Un régime démocratique ?

Ce qui caractérise un régime démocratique est une série de caractéristiques qui jusqu’à présent semblaient aller de soi et sont très bien définies dans tous les manuels d’instruction civique :
-La tenue d’élections périodiques ouvertes à tous les citoyens ;
-La constitution d’un Gouvernement selon le résultat de ces élections, constituant le Pouvoir Exécutif, sur la base d’un parti majoritaire ou d’une coalition de partis qui se sont mis d’accord sur un programme de gouvernement au sein du Parlement ;
-L’acceptation par la minorité devenue l’ « opposition » des règles du jeu démocratique en exprimant au Parlement leurs oppositions ou leurs suggestions, notamment dans les commissions où s’élaborent les projets et propositions de lois, et dans le cadre de manifestations de rues sur la base du respect des libertés publiques, donc dans un cadre légal bien défini, et en conséquence, n’entravant pas la libre circulation des personnes, et sans remettre en cause l’unité nationale et les intérêts communs de la Nation et de l’Etat ;
-Le respect de la « séparation des pouvoirs » entre le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Législatif et ce qu’il est convenu d’appeler le « Pouvoir Judiciaire » c’est-à-dire l’appareil judiciaire du pays dont l’indépendance à l’égard des autres institutions est garantie.
-De nos jours, s’ajoute à cette liste une autre caractéristique devenue capitale : une presse écrite et électronique libre et tenue à une droiture morale et professionnelle en respectant l’obligation d’interroger des personnes représentatives des différents points de vue en présence, avec égalité du temps de parole, une modération dans le ton, la distinction entre la description des différents points de vue, et la prise de position personnelle du journaliste, de l’observateur ou du spécialiste, sans jamais perdre de vue un souci d’objectivité. Cela n’interdit nullement à l’organe de diffusion d’avoir une « ligne éditoriale » définie et clairement annoncée qui reste cependant soumise à l’honnêteté intellectuelle.
Or, dans l’Etat d’Israël de 2023, absolument tous ces éléments sont violés un par un, de la pire façon, par l’opposition, la presse et les médias, plusieurs Magistrats de la Cour Suprême, certaines unités de l’Armée Nationale, et de nombreuses institutions devenues les « places fortes » d’une certaine idéologie que les dernières élections de Novembre 2022 ont prouvées comme minoritaire.

סיכום קצר של המשבר החוקתי בישראל

בנובמבר האחרון עלו לשלטון בבחירות הדמוקרטיות של עם ישראל ברוב של 64 קולות מתוך 120 קואליציה בראשות מנהיג המפלגה המרכזית עם 30 מנדטים, בנימין נתניהו.
בישראל בית המשפט העליון ,בשלושים השנים האחרונות, החל לפעול מכוח עקרונות שפותחו בפסיקתו בלבד, במה שהוא מכנה « אקטיביזם שיפוטי » בכל תחומי החיים החברתיים וככל שהזמן חלף, גם בתחום הפוליטי. על בסיס זה הוא המשיך למה שהוא כינה « המהפכה החוקתית » שכביכול הציבה אותו מעל הרשות המבצעת ומעל הרשות המחוקקת

Petit résumé de la crise constitutionnelle en Israël

1. En novembre dernier les élections démocratiques du Peuple d’Israël ont porté au pouvoir avec une majorité de 64 voix sur 120 une coalition dirigée par le leader du principal parti ayant obtenu 30 sièges, M. Binyamin Netanyahou.

2. En Israël depuis une trentaine d’années, la Cour suprême, en vertu de principes développés par sa jurisprudence uniquement, s’est livrée à ce qu’elle a appelé « l’activisme judiciaire » intervenant dans tous les domaines de la vie sociale et de plus en plus dans le domaine politique. Sur cette base, elle a procédé à ce qu’elle a nommé une « révolution constitutionnelle » la plaçant prétendument au-dessus du Pouvoir Exécutif et au-dessus du Pouvoir Législatif.

כאשר הלהט הפוליטי של השופט גובר על שיקול דעתו הבסיסי

במהלך דיון שנערך לאחרונה בבית המשפט העליון של מדינת ישראל, ששודר בטלוויזיה, שמעה כותב שורות אלה הערה מפי נשיאת בית המשפט העליון, הגב’ אסתר חיות, מבלי שהאמין למשמע אוזניו.
כיום ידוע ברחבי העולם כי בישראל מתנהל דיון ער בעקבות החלטת הממשלה לאחר הבחירות הדמוקרטיות בנובמבר האחרון, ליישם את תוכניתה, הכוללת רפורמה בעילת פתיחת הליך שיפוטי כאשר מדובר בהחלטת הפרלמנט או בהחלטת הממשלה.

Quand la passion politique du juge l’emporte sur ses capacités élémentaires de jugement

Lors d’un débat récent tenu à la Cour Suprême de l’Etat d’Israël, qui vu ses enjeux, avait été télévisé, l’auteur de ces lignes a entendu une remarque de la Présidente de la Cour Suprême, Mme Esther Hayout sans être capable d’en croire ses oreilles.
L’on sait largement aujourd’hui, de par le monde, qu’un vif débat a lieu en Israël suite à la décision du Gouvernement issu des élections démocratiques de novembre dernier, d’appliquer son programme qui inclut notamment une réforme du cas d’ouverture d’une instance judiciaire lorsqu’elle concerne une décision du Parlement ou une décision du Gouvernement