Le Gush Etzion vu de Jérusalem

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Jérusalem

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Désert de Judée

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FOLIE !

Cette fois, c’est la folie collective !
Une simple réduction des pouvoirs exorbitants que la Cour Suprême en Israël s’est accordée à elle-même sur la Knesset et sur le Gouvernement, bloquant toute action légitime et habituelle des élus du peuple, si bon lui semble, et elle le fait souvent ces dernières années, cette correction minimale, serait devenue « la dictature » ?
Mais réfléchissez un minimum avant de continuer à détruire l’Etat Juif souverain ! Vous le détruisez à la fois de l’intérieur en bloquant la vie normale de millions de personnes et de l’extérieur en excitant la haine de nos ennemis de tout poil qui se voient déjà nous égorgeant.

הווידוי

עכשיו ביידן בוחר לצאת למתקפה מפורשת חסרת תקדים, דווקא עכשיו, על נתניהו. דווקא ערב הצבעה חשובה בכנסת המקדמת סוף סוף צעד קדימה בשיקום המשטר הדמוקרטי בישראל, שהתערער על ידי « המהפכה החוקתית » של השופט אהרן ברק, שהעניקה, ללא חוק, על בסיס פסיקתה שלה בלבד, את העליונות לבית המשפט העליון על פני הפרלמנט.
לדעת משפטנים רבים, יש לתקן גישה פוגענית זו, ולתת את המילה האחרונה לנבחרי העם, בהתאם לעקרונות הדמוקרטיים האותנטיים והאלמנטריים, כאשר לשופטים הבלתי ניתנים להסרה והבלתי נבחרים, אין סמכות למשול במדינה.

L’aveu

Voici que Biden choisit de se livrer à une attaque explicite sans précédent, précisément maintenant, contre Netanyahou. C’est justement à la veille d’un vote important à la Knesset consacrant enfin une avancée dans le rétablissement du système démocratique en Israël, mis à mal par la « révolution constitutionnelle » du Juge Aharon Barak, donnant, sans loi, sur la base de sa propre jurisprudence seulement, la prééminence à la Cour Suprême sur le Parlement.
De l’avis de très nombreux juristes, cette approche abusive doit impérativement être amendée, le dernier mot devant être rendu aux élus du Peuple, en vertu des principes démocratiques authentiques élémentaires, les juges inamovibles et non-élus n’ayant pas qualité à gouverner le pays.
Or depuis la formation du gouvernement démocratique il y a six mois, qui jouit d’une nette majorité à la Knesset, nous assistons à une tentative de subversion, comme l’Histoire de l’Etat d’Israël n’en a jamais connue, qui déploie de considérables moyens financiers, logistiques et manipulatoires des esprits, et dont on ignorait la source. Toutes les demandes de dévoiler qui finance ces opérations, comme il est normal dans un Etat démocratique, se heurtent à un refus hautain.

La France, l’Europe, les Arabes et Nous (Texte Ecrit en 2003)

La civilisation hébraïque constitue un projet de 3500 ans d’âge qui touche aux fins dernières de l’Humanité. En vue de faire franchir au genre humain un pas décisif qui consiste à se connaître comme créature avec toutes les conséquences qui en découlent, le Peuple Hébreu a accepté de se donner pour constitution la morale elle-même. Pour la première fois, une collectivité humaine, une des Nations de l’humanité qui toutefois présente cette particularité de porter en elle la trace de l’humanité primitive avant sa dispersion, son éclatement en 70 Nations, s’édifiait sur autre chose qu’un projet de puissance.
En tant que Juifs, héritiers de la sagesse des Hébreux, nous avons toujours su que l’Histoire n’était pas le résultat d’un enchaînement mécanique de forces sociales et économiques mais bien plutôt un dévoilement de valeurs dans chaque société humaine considérée. Le long exil du peuple d’Israël a créé une manière d’être homme particulière, l’identité juive, c’est-à-dire la conservation et la fidélité à l’identité hébraïque mais annexée, greffée sur celle de toutes les Nations avec lesquelles nous avons cohabité. L’une de nos tentations les plus classiques pendant 1900 ans d’éloignement de notre patrie, fut d’aimer les peuples et les terres qui nous accueillaient, de les aider à s’épanouir et de croire parfois que leur vocation historique avait même supplanté celle du peuple d’Israël. Souvent, les nations avec lesquelles la symbiose avait été la plus féconde et la plus brillante sont devenues le théâtre de catastrophes morales dont nous avons généralement été les premières victimes, au point de risquer d’y disparaître définitivement. L’Espagne et l’Allemagne, Sefarad et Ashkenaz en Hébreu, dont nous nous affublons encore des noms par habitude de fidélité, furent tour à tour les paradigmes de ces expériences dramatiques.

Qui défend la démocratie en Israël ?

Au moment même où les juges désignés pour examiner depuis plusieurs années les charges contre le Premier Ministre en exercice, avertissent clairement les procureurs, qu’après avoir entendu les principaux témoins de l’accusation, que la charge principale d’une prétendue « corruption » a peu de chances d’être reconnue valable, mettant à mal l’ensemble du dossier de l’accusation, et où l’ancien chef de la police admet implicitement que les accusations contre le Premier-Ministre étaient destinées à obtenir sa démission, l’opposition, jusque-là drapée dans une prétendue « défense de la démocratie et de la justice » se déchaîne contre la loi et l’ordre en appelant massivement à la subversion, et attaque le tribunal.
De plus en plus, il apparaît au grand jour que le climat de clivage et de haine dans la Nation pourrait être le résultat d’une machination politique ourdie au plus haut niveau du corps des procureurs et de la police.

משבר הדמוקרטיה

הולך ומתברר כי משבר החברה בישראל אינו אירוע בודד. נראה שכל המדינות הדמוקרטיות באופן מסורתי, באירופה ובארה »ב, סובלות מאותו רוע. יהיו תוצאות הבחירות אשר יהיו, הם שנויים במחלוקת, בין אם בטענה לאי סדרים בהצבעה ובין אם בשל חוסר לגיטימיות של הזוכים, ללא קשר לסיבה שניתנה.
בארה »ב, בריטניה, צרפת וישראל, מדינות שרק לפני שנים ספורות בלטו ביציבותן ובכך כי חילופי שלטון התנהלו באופן תדיר ושקט, מתפתחות היום מחאות אלימות ומתמשכות. הדבר נכון במיוחד אם ה »שמאל » כפי שהוא מגדיר את עצמו כיום, כלומר מנותק למדי ממעמד הפועלים אך כפוף לאידיאולוגיה « פוסט-מודרנית », הפסיד בבחירות.
אבל למען האמת, יש עוד: אנשים רבים כבר לא מקבלים את כללי הדמוקרטיה הייצוגית. במשך 250 שנה, היא כללה הסכמה של כולם להפקיד את ניהול ענייני הציבור בידי הרוב הפרלמנטרי המתהווה לאחר בחירות חופשיות והוגנות, המתנהלות מדי פעם. היה ברור כי הפרדת הרשויות המחוקקת, המבצעת והשופטת מוגדרת ומיושמת בבירור כמכוננת את הגדרת הדמוקרטיה עצמה.

La crise de la démocratie

Il s’avère de plus en plus clairement que la crise de société en Israël n’est pas un évènement isolé. Tous les pays traditionnellement démocratiques, en Europe et aux USA, semblent frappés du même mal. Quel que soit le résultat des élections, ce dernier est contesté, soit en invoquant l’irrégularité du scrutin soit l’illégitimité des vainqueurs, quel que soit le motif invoqué.
Aux USA, en Grande-Bretagne, en France, en Israël, des pays qui brillaient il y a seulement encore quelques années par leur stabilité et leur alternance, se développent des contestations durables et violentes. Cela est vrai surtout si la « gauche » telle qu’elle se définit aujourd’hui, c’est-à dire passablement détachée des classes laborieuses mais inféodée à l’idéologie « post-moderne », a perdu les élections.
Mais en vérité, il y a plus : nombreux sont ceux qui n’acceptent plus les règles de la démocratie représentative. Celle-ci depuis 250 ans, consiste en l’acceptation par tous de confier la direction des affaires publiques à la majorité parlementaire qui se dégage à l’issue d’élections libres et régulières, la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire étant clairement définie et appliquée comme constitutive de la définition de la démocratie elle-même.

Hypocrisies

Il faut appeler les choses par leur nom : les manifestations continuées contre la réforme judiciaire mise en œuvre par le Gouvernement régulièrement constitué au terme d’élections démocratiques sont une tentative de subversion, par des gens soutenus de l’étranger qui récusent le jeu démocratique.
Leur prétention à « sauver la démocratie » est une manipulation et une escroquerie. Beaucoup d’entre eux le savent et tentent de le nier en s’excusant hypocritement par le nombre, alors qu’ils sont en réalité minoritaires. Leurs prétextes ne convainquent qu’eux-mêmes. Les rumeurs se font insistantes, selon lesquelles certains reçoivent des sommes d’argent pour remplir leurs rangs qui ont tendance à devenir clairsemés.

Ils se moquent de nous !

Il suffit d’un coup d’œil sur la presse occidentale, en ce mois de Mai 2023, du « Figaro » au « New-York Times », en passant par « Le Monde » et la « BBC », pour comprendre que désormais l’Occident se moque éperdument de savoir qu’Israël essuie ou non des centaines de tirs de missiles destructeurs dirigés sur sa population civile.
L’impasse totale est faite délibérément, en particulier, sur le barrage de missiles et de roquettes que les terroristes du « Djihad Islamique », devenus dans leurs colonnes, des « militants », ont soudain lancé depuis la région de Gaza, sur nos villes et nos villages, la semaine dernière. Cela ne mérite même pas un rappel dans cette presse dont « l’information » ressemble de plus en plus à celle de l’atmosphère délétère de 1938.

Juges de la légalité ou juges de l’opportunité ?

La question de principe qui divise la Nation est finalement celle-là : Y-a-t-il eu un glissement sémantique dans la définition du rôle de la Cour Suprême en Israël qui exige une correction, oui ou non ?
Le rôle des Juges est-il de juger si une décision d’un corps constitué, Gouvernement, Parlement, Administration et autres, est conforme à la loi édictée par le Parlement, expression de la volonté du Peuple souverain, ou bien est-il de déterminer la « vraie » bonne décision opportune dans le cas d’espèce, et glisser insensiblement vers le « Gouvernement des Juges » pour conjurer le risque éventuel d’excès de pouvoir de l’Exécutif ou du Législatif ?