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La crise de la démocratie

Il s’avère de plus en plus clairement que la crise de société en Israël n’est pas un évènement isolé. Tous les pays traditionnellement démocratiques, en Europe et aux USA, semblent frappés du même mal. Quel que soit le résultat des élections, ce dernier est contesté, soit en invoquant l’irrégularité du scrutin soit l’illégitimité des vainqueurs, quel que soit le motif invoqué.
Aux USA, en Grande-Bretagne, en France, en Israël, des pays qui brillaient il y a seulement encore quelques années par leur stabilité et leur alternance, se développent des contestations durables et violentes. Cela est vrai surtout si la « gauche » telle qu’elle se définit aujourd’hui, c’est-à dire passablement détachée des classes laborieuses mais inféodée à l’idéologie « post-moderne », a perdu les élections.
Mais en vérité, il y a plus : nombreux sont ceux qui n’acceptent plus les règles de la démocratie représentative. Celle-ci depuis 250 ans, consiste en l’acceptation par tous de confier la direction des affaires publiques à la majorité parlementaire qui se dégage à l’issue d’élections libres et régulières, la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire étant clairement définie et appliquée comme constitutive de la définition de la démocratie elle-même.

Ils se moquent de nous !

Il suffit d’un coup d’œil sur la presse occidentale, en ce mois de Mai 2023, du « Figaro » au « New-York Times », en passant par « Le Monde » et la « BBC », pour comprendre que désormais l’Occident se moque éperdument de savoir qu’Israël essuie ou non des centaines de tirs de missiles destructeurs dirigés sur sa population civile.
L’impasse totale est faite délibérément, en particulier, sur le barrage de missiles et de roquettes que les terroristes du « Djihad Islamique », devenus dans leurs colonnes, des « militants », ont soudain lancé depuis la région de Gaza, sur nos villes et nos villages, la semaine dernière. Cela ne mérite même pas un rappel dans cette presse dont « l’information » ressemble de plus en plus à celle de l’atmosphère délétère de 1938.

Israël, le Mont du Temple et les Peuples

Les Juifs sont le peuple autochtone en Terre d’Israël entre Méditerranée et Jourdain. Tout le monde le sait (Voir l’article très éclairant de Me Michel CALVO : https://www.jns.org/opinion/liberation-not-occupation/ ).
Mais tout le monde -ou presque- ment.
En vertu de toutes les doctrines juridiques et politiques reconnues et surtout en termes de Droit International Public moderne, l’Etat d’Israël, surgeon du Royaume de Judée, peut prouver, sur la base de toutes les connaissances historiques et les preuves archéologiques innombrables, sa légitimité absolue entre la mer et le fleuve.
Et pourtant, depuis 75 ans, de vastes courants, en Occident chrétien et en Orient musulman, s’acharnent, non sans succès auprès de vastes publics, à prétendre le contraire. Les faits et le droit, en apparence, ne les intéressent pas. D’ailleurs ils construisent sans honte un prétendu « droit » sui generis, spécial et sans équivalent dans l’histoire juridique, dans le cadre duquel Israël est toujours coupable. La société internationale, ses organisations, ses résolutions, ses débats sont très généralement dévoyés si les mots « Juif », « Israël » ou « Jérusalem » sont employés.

L’opération “Aurore” ou le commencement du retour à la souveraineté

Il est toujours surprenant de constater l’invraisemblable mauvaise foi dont les Nations gratifient les Juifs et surtout l’Etat d’Israël fruit de l’effort millénaire de résurgence de la souveraineté juive.
Cela se vérifie à chaque nouvel assaut contre Israël, la propagande arabe la plus extrémiste étant toujours répercutée fidèlement par la presse occidentale et l’information israélienne systématiquement mise en doute. A l’occasion de l’opération « Aurore », ce penchant a été une fois de plus vérifié, même en présence de preuves formelles présentées par Israël.
Qu’il s’agisse de l’organisation du Fatah, en principe tenue par les « Accords d’Oslo » de substituer le dialogue avec les Juifs à la violence, ou du Hamas, organisation terroriste, reconnue comme telle tant par l’Union Européenne que par les USA, dont le but avoué est l’éradication d’Israël, ou encore du « Djihad Islamique », les Arabes palestiniens, ont pour habitude de rendre publiques des images d’enfants ensanglantés pour accuser l’Etat Hébreu de « crimes de guerre ».
Sauf que, le plus souvent, il s’agit de faux. Parfois ils utilisent des images provenant d’autres conflits dans le monde, ou parfois, comme lors de l’Opération « Aurore », il s’agit d’enfants victimes de lancement de roquettes vers Israël retombées par accident sur leur propre population.

Déstabilisation

Le maître-mot des temps que nous vivons est bien celui de déstabilisation. D’une part, L’attaque massive de la Russie contre l’Ukraine avec pour objectif avoué de phagocyter ce pays européen plus vaste que la France, remet en cause bien des postulats politiques et sécuritaires.
En second lieu, près de trois années d’une pandémie mondiale sans réel précédent surtout par ses effets économiques et psychologiques et sur la mortalité des personnes âgées, questionne nos orgueilleuses certitudes sur les avancées de la médecine et même de la science en général.
Ajoutons l’accès évité de justesse à la présidence de la république en France par un parti originaire de l’extrême droite (même si il a quelque peu évolué), avec tous les effets potentiels d’une telle évolution et ses significations sur l’état véritable de ce grand pays européen.
Enfin, la réunion sans précédent en Israël des ministres des affaires étrangères des principaux pays arabes pour donner corps concrètement aux « Accords d’Abraham », promesse d’une stabilisation tant attendue au Proche-Orient, aussitôt mise en question par des troubles orchestrés du Hamas sur le Mont du Temple. Sans compter la poursuite d’un terrorisme ignoble contre la vie d’Israéliens innocents. La presse occidentale n’hésitant pas, une fois de plus, à se rendre complice des « fake news » diffusées par les extrémistes arabes.

Option de foi

Les Juifs sont hélas trop familiers des situations de crise. Il n’est guère de Juifs vivants à ce jour qui ne soient, d’une manière ou d’une autre, des rescapés. Et il ne s’agit pas seulement du drame majeur du vingtième siècle, la Shoah, le massacre sélectif de masse en Europe civilisée d’un tiers du Peuple Juif.
Un examen plus attentif de la destinée juive révèle un enchaînement historique, presque ininterrompu de drames, massacres, guerres, viols, fuites, expropriations, vols, destructions, expulsions et autres. C’est la vie paisible des Juifs qui est l’exception. Presque toutes les familles du Peuple d’Israël conservent le souvenir de drames. Mais c’est justement parce que ceux qui sont demeurés dans le giron de ce Peuple, en dernière analyse, sont restés liés à la foi juive, ou l’ont redécouverte, qu’ils ne se complaisent pas dans une posture victimaire.
Ils vont de l’avant en Diaspora comme en Israël. Ils sont restés fidèles, et leurs textes fondamentaux en font foi, non seulement à l’unicité divine mais aussi à leur pays, leur patrie historique, la Terre d’Israël, conquise, détruite, gravement dépeuplée puis colonisée par l’ennemi, il y a deux mille ans.

L’engrenage ?

Il semble de plus en plus que le déclenchement de l’attaque de l’armée russe contre l’Ukraine ne soit pas le résultat d’une politique murement réfléchie par la direction d’une grande puissance mondiale, en vue d’une stratégie bien établie, ayant bien pesé après réflexion et évaluations la conduite des affaires, mais bien un mouvement d’humeur d’un dictateur craint de tous ceux qui l’entourent au point de ne pouvoir lui suggérer autre chose que ce qu’il veuille entendre. L’enfermement dans une certaine « conception » vous rendant sourd et aveugle à tout ce qui la contredirait, est la recette certaine vers des catastrophes.
C’est là le piège classique de tous les « souverains éclairés » qui soudain ou progressivement cessent de l’être, en devenant despotes.
Il est certain que Wladimir Putin n’avait pas tablé sur un embourbement de sa puissante armée de terre pendant un mois face à une farouche résistance. Il est certain que le Président russe n’avait pas escompté une résilience active de l’armée de l’air ukrainienne ni un véritable soulèvement populaire contre son armée de la part du berceau de la RUS, ni les capacités manœuvrières du Président ukrainien, ancien acteur rompu aux exercices médiatiques, qui s’est avéré capable de galvaniser son peuple.

Amnesty: The Goebbels Method

The similarity between Nazi anti-Semitic propaganda films based on a revolutionary mastery of audio-visual from the thirties of the previous century and Amnesty’s current global campaign claiming to accuse the State of Israel of « apartheid » because of its very existence is absolutely striking.
This new campaign consists of a series of montages, pretenses, sophistries, deceptions by omission in each chapter, which mixes with a perverse art very little truth with a lot of lies. The goal is very clearly the will to harm.
Apartheid was the hateful racist system established in South Africa, until about a quarter of a century ago, from systematic discrimination between whites and blacks to the tiniest details of everyday life: separate entrances to shops, separate hospitals, separate transport etc., blacks were dramatically deprived of their basic rights.
Amnesty has chosen to invent, by manipulating reality and words, a definition of the term « apartheid » that could be applied, in deception, to the effort of the people of Israel to make their sovereign state exist, against all odds, in its Historical Homeland.

Amnesty: la méthode Goebbels

La similitude entre les films de propagande antisémite nazis fondée sur une maîtrise révolutionnaire de l’audio-visuel des années trente du siècle précédent et la campagne mondiale actuelle d’Amnesty prétendant accuser l’Etat d’Israël d’ « apartheid » du fait de son existence même, est absolument frappante.
Cette nouvelle campagne consiste en une série de montages, de faux-semblants, de sophismes, de tromperies par omission à chaque chapitre, qui mêle avec un art pervers très peu de vérité avec énormément de mensonges. L’objectif est très clairement la volonté de nuire.

Pressentiments

Il est bien clair que nous avons changé d’époque. La reconstruction de l’Europe occidentale après 1945 avait insufflé une vague d’espoir et de créativité, en plus d’un Baby-boom dans ces pays, dont l’effet régénérateur a été nommé en France : « les Trente Glorieuses ».
Parallèlement, la renaissance de l’Etat d’Israël apparaissait aux Européens comme le point d’orgue d’une réparation morale après le massacre des Juifs de ce continent.
L’Occident, regroupé dans l’OTAN sous la direction des Etats-Unis, réaffirmait ses valeurs de libertés publiques et de libéralisme économique face au bloc constitué par les Soviétiques privé, lui, de ces facultés vitales.
Pourtant, dès les années 60 du siècle précédent, certaines altérations au consensus occidental se manifestaient. La constitution de la CEE, avec en vue une politique de puissance propre, à l’avenir, et la politique militaire française de Charles de Gaulle d’autre part, entamaient l’unité de l’Ouest.