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Amnesty: la méthode Goebbels

La similitude entre les films de propagande antisémite nazis fondée sur une maîtrise révolutionnaire de l’audio-visuel des années trente du siècle précédent et la campagne mondiale actuelle d’Amnesty prétendant accuser l’Etat d’Israël d’ « apartheid » du fait de son existence même, est absolument frappante.
Cette nouvelle campagne consiste en une série de montages, de faux-semblants, de sophismes, de tromperies par omission à chaque chapitre, qui mêle avec un art pervers très peu de vérité avec énormément de mensonges. L’objectif est très clairement la volonté de nuire.

Pressentiments

Il est bien clair que nous avons changé d’époque. La reconstruction de l’Europe occidentale après 1945 avait insufflé une vague d’espoir et de créativité, en plus d’un Baby-boom dans ces pays, dont l’effet régénérateur a été nommé en France : « les Trente Glorieuses ».
Parallèlement, la renaissance de l’Etat d’Israël apparaissait aux Européens comme le point d’orgue d’une réparation morale après le massacre des Juifs de ce continent.
L’Occident, regroupé dans l’OTAN sous la direction des Etats-Unis, réaffirmait ses valeurs de libertés publiques et de libéralisme économique face au bloc constitué par les Soviétiques privé, lui, de ces facultés vitales.
Pourtant, dès les années 60 du siècle précédent, certaines altérations au consensus occidental se manifestaient. La constitution de la CEE, avec en vue une politique de puissance propre, à l’avenir, et la politique militaire française de Charles de Gaulle d’autre part, entamaient l’unité de l’Ouest.

Entre Kesse Leassor, entre Roch Hachana et Kippour

Cette année, plus que jamais peut-être, l’état du monde, et du Pays d’Israël, pour ne pas parler de notre Exil natal, la France, nous invite à une introspection et sans doute à un « Brain-Storming » collectif.
La dérive climatique à l’échelle de la planète, devient vraiment préoccupante : les vagues de chaleur extrême, les tempêtes, les inondations catastrophiques, la fonte des glaciers, de la banquise, du permafrost, la raréfaction de l’eau douce, la montée des eaux marines, sont devenus soudain de moins en moins théoriques.
Mais la pandémie du Covid 19 qui se poursuit largement un peu partout en 2021, avec ses différentes variantes, bloquant pratiquement le tourisme mondial et les possibilités de voyager facilement, tout en provoquant une mortalité qui est loin d’être négligeable, et un choc économique, constitue aussi un profond souci. Même si le vaccin et son rappel semblent faire reculer l’acuité du problème, nous ignorons encore tous l’étendue de sa protection à long terme.

Canicules

Notre monde commence à bouillir. Ce fait est de moins en moins discutable. Pourtant, rien ne prouve vraiment que le réchauffement soit essentiellement et encore moins exclusivement le résultat de l’action humaine, puisque les scientifiques rigoureux s’accordent à dire que bien d’autres facteurs peuvent entrer en jeu. Les prudents savent qu’il ne faut jurer de rien, surtout quand des intérêts économiques et politiques considérables sont désormais à la clé.
Cependant le doute sur la responsabilité des hommes dans la crise climatique et les prédictions catastrophiques pour les années qui viennent continuent de nous hanter. Les gaz à effet de serre, l’intense circulation aérienne, la pollution généralisée depuis la « révolution industrielle », la déforestation, ont-ils plus de poids que le rayonnement solaire changeant ou que les poussières émises par les volcans ou d’autres phénomènes sur lesquels l’homme ne peut rien ? Les calottes glaciaires polaires, le permafrost, la Sibérie, le Groenland, les glaciers alpins fondent. La mer monte un peu partout, et l’eau douce se raréfie.

Pourquoi Kobili Traore, l’assassin avéré de Sarah Halimi, doit-il être jugé en Israël ?Par Léon Rozenbaum*

Le code pénal israélien (Hok Hahonshin) prévoit dans son article 13 (B) (2) Amendement No 39, 5754-1994, que le droit pénal israélien s’applique à « des infractions commises à l’étranger contre la vie d’un Juif, son intégrité physique, sa santé, ou son patrimoine, en raison du fait qu’il est Juif ».
Il s’agit d’une dérogation au principe de territorialité de la compétence des tribunaux israéliens. Ceux-ci sont normalement conduits à juger des crimes et des délits uniquement sur le territoire national. La justification de cet état de fait et de droit est à rechercher dans la longue Histoire du Peuple d’Israël. L’Etat national du Peuple Juif garde en effet, une mémoire vivace de la nuit de l’exil durant laquelle, beaucoup trop souvent, les infractions contre les Juifs restaient impunies, y compris les crimes les plus sanglants.
Cela doit cesser définitivement avec la restauration de la souveraineté juive dans son Pays. Il faut donc, dans les cas où un tel crime même commis en dehors d’Israël demeure impuni dans des conditions suspectes, instituer une compétence subsidiaire au profit des tribunaux d’Israël, à l’instar de la compétence de la Cour Pénale internationale, face à des systèmes judiciaires déficients.

Les mensonges de « France-Infos »

A chaque nouvel affrontement délibéré du Hamas contre Israël, le même phénomène d’inféodation de la presse française au « narratif » arabe, sous la houlette de l’Agence France-Presse, se vérifie et s’intensifie.
Tombé par hasard sur une dépêche de « France-Infos », l’auteur de ces lignes n’a pu que constater le degré de perversité de la manipulation de l’information au détriment d’Israël, mais surtout au détriment de la vérité.
Le plus frappant est de constater que la technique, déjà ancienne, d‘exposer à propos d’Israël une demi-vérité en « oubliant » la cause première, ce qui constitue un vrai mensonge, porte de plus en plus atteinte à la France elle-même, face à la montée de l’Islam sur son sol.
Ainsi, le développement de ladite dépêche sur le prétendu sort de quelques familles arabes du quartier dénommé en Arabe « Sheikh Jarrah » et en Hébreu « Shimon Hatsadik » (puisqu’y est érigé le tombeau d’un grand-prêtre révéré par le Talmud) qui seraient menacées d’ »expulsion » de propriétés qu’elles occuperaient « depuis des siècles » fait l’impasse absolue sur la vérité.
Ces immeubles et ces terrains sont la propriété régulièrement inscrite au cadastre de familles juives qui en ont été dépossédées illégalement en 1948 après l’invasion jordanienne de la partie est de Jérusalem. Un minimum d’honnêteté intellectuelle consisterait à vérifier ces données pour apprendre qu’une procédure judiciaire est en cours et qu’effectivement il n’est pas exclu que le Tribunal fasse droit à la demande des légitimes propriétaires de recouvrer leurs biens.

INGRATITUDE

Il y a quelque chose d’indécent dans le spectacle des réjouissances de la bien-pensance internationale lors de l’intronisation de Joe Biden. En effet, les accusations de Trump selon lesquelles se sont produites des irrégularités massives lors de l’élection, n’ont pas été sérieusement examinées ni prises en compte, dans une atmosphère de tension maximale, quand le parti démocrate et la classe dirigeante étaient déterminés à renverser Trump à tout prix, avec le soutien sans précédent d’un pouvoir médiatique partisan, totalement complice.

Quelques réflexions sur la gestion du Coronavirus

Il peut sembler utile de réfléchir aux caractéristiques de la pandémie actuelle sans précédent et à la façon dont elle est traitée par les autorités en Israël et dans le monde.
Remarquons d’abord que l’inégalité habituelle entre les pays développés et les pays sous-développés n’apparaît pas à cette occasion : Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, alors que ce pays est parmi les plus développés de la terre et certains pays européens développés ont été durement touchés.
L’on peut avoir des doutes sur l’authenticité des chiffres publiés dans les pays autoritaires mais aussi sur le nombre des décès, même dans certains pays démocratiques, qui ont une centralisation excessive de l’information. En France par exemple, où l’agence France Presse est totalement contrôlée par l’Etat et a le monopole de la diffusion des nouvelles, depuis la seconde vague, ce nombre est étrangement bas et la différence avec la première vague est peu crédible.

Le Corona ou le 9 Av de l’humanité

Entre autres choses, les antisémites ont reproché souvent aux Juifs d’avoir le « sens du malheur ». Un écrivain français à succès des années 30 du vingtième siècle, Jean Giraudoux, notamment, qui s’est avéré un violent antisémite et un collaborateur des nazis sous l’occupation de la France, n’avait pas pu s’empêcher d’exprimer son mépris des fils d’Israël après avoir perçu qu’une longue habitude des catastrophes familiales et nationales, se lisait sur leurs visages, bien avant la Shoah.

L’angoisse économique prend le pas sur le risque de la contagion.

Tout se passe comme si une seconde vague se profilait partout après les mesures sévères de confinement qui étaient parvenues à apparemment juguler la pandémie, dans certains pays. Cependant, plus de quatre mois plus tard, il devient évident que le redémarrage de l’activité, indispensable, a pour corollaire la relance de l’épidémie.
Surtout nous, les personnes qui avons dépassé 70 ans, nous risquons de basculer dans la mélancolie. Nous voici coupés des visites de nos enfants et petits-enfants depuis des mois. La communication téléphonique ou par Skype ou Zoom ne remplace pas les embrassades chaleureuses. Or, face à une pandémie de cette ampleur et présentant de tels dangers, il est clair qu’il faut poursuivre un isolement qui n’est pas sans effets psychologiques destructeurs.
Bien sûr, quand on réfléchit tant soit peu aux épreuves de nos parents qui ont connu l’occupation nazie, et surtout s’ils étaient Juifs, notre « mélancolie » est toute relative. Pourtant le caractère mondial de la pandémie, la difficulté des scientifiques à caractériser ce virus et surtout à le soigner et à enrayer son expansion, ses effets manifestes sur l’économie planétaire, font souci.
Nous avons, en Israël, d’autres raisons supplémentaires d’inquiétudes. En effet, alors que lors de la première vague tout le monde s’accorde à reconnaître que la gestion de la crise par le gouvernement de transition, et singulièrement de M. Netanyahou, a été remarquable par sa rapidité et son efficacité, limitant considérablement le nombre des décès par rapport à des pays de population comparable comme la Belgique et l’Autriche, il semble que le gouvernement d’union constitué pour combattre le fléau ait beaucoup plus de mal à gérer la seconde vague.
D’abord parce que la crise s’inscrit désormais dans la durée, provoquant une vague de chômage sans précédent, surtout chez les jeunes familles, les indépendants et certains secteurs spécifiques comme le tourisme, les transports et la restauration. Ensuite parce que la gauche israélienne entend exploiter à fond la crise et la mise en cause judiciaire du Premier Ministre concomitante, dont l’inspiration politique est assez claire, pour tenter de lui donner le coup de grâce.
Or le nombre et la violence des manifestations de la semaine passée sont le signe d’une immaturité affligeante d’une certaine population manipulée par la Gauche : aucun gouvernement, et certainement pas celui d’Israël, n’est responsable de cette pandémie mondiale ! Il est immensément difficile de gérer l’équilibre entre le maintien de l’activité et la limitation de la contagion. Cela doit être fait au jour le jour. Il faut être idiot ou de mauvaise foi pour ne pas le comprendre.
La presse occidentale, comme par hasard, était incroyablement muette sur les succès d’Israël lors de la première vague, mais soudain est très prolixe sur les difficultés actuelles d’Israël, se réjouissant d’une bonne raison de discréditer M. Netanyahou.
Il suffit de comparer le nombre de victimes du Covid 19 en France par exemple et en Israël pour comprendre que, rapporté au chiffres des populations, Israël a, même aujourd’hui, environ dix fois moins de décès. Un peu de modération dans le déchaînement contre Netanyahou ne nuirait pas.
Léon Rozenbaum