Le Gush Etzion vu de Jérusalem

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Jérusalem

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Désert de Judée

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AVIS A NOS ENNEMIS ET A NOS AMIS

Deux mois après le massacre et les enlèvements d’otages perpétrés par les « pauvres Palestiniens de Gaza », autre nom des terroristes du Hamas, sur des centaines d’enfants, de femmes et d’hommes Juifs endormis dans leurs villages de l’Ouest du Néguev, avec une cruauté indescriptible assez inhumaine pour en avoir fait des vidéos d’une horreur sans pareille, dont ils sont fiers, nous sommes encore sous le choc.
Mais nous ne sommes pas moins frappés par la duplicité jésuitique de trop nombreux leaders Occidentaux, venus chez nous témoigner, juste après cet assaut, de leur solidarité, mais si prompts à s’apitoyer sur le sort des « enfants de Gaza » lorsque nous avons commencé notre riposte fondée sur notre détermination unanime de ne plus accepter désormais de vivre sous une semblable menace de monstres à face humaine qui ne manquent d’ailleurs pas de nous promettre de recommencer encore et encore d’une voix forte et officielle.

Déterminés

En Israël nous sommes déterminés. Nous sommes déterminés à vivre. Plus encore que tous ceux, à travers le monde, qui souhaitent nous voir disparaitre de sa surface. Un certain nombre, parmi ces ennemis ne se contentent pas de crier leur intention sur tous les toits, à haute et intelligible voix, mais aussi prennent des mesures concrètes dans ce but.
La République Islamique d’Iran, par exemple, un Etat de 90 Millions d’habitants et un territoire de 1.648.000 km2,) trois fois la France), promet presque tous les jours notre disparition prochaine. Ce pays finance, arme, soutient et encourage divers groupes armés tout autour de notre pays : à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak, au Yémen. Ces groupes envoient régulièrement, et depuis des années, des roquettes, des missiles et des armes antichars sur notre population civile.
Nous sommes un petit pays, l’Etat National du Peuple Juif, qui compte aussi pour 20%, une population minoritaire Arabe, Druze et Tcherkesse. En tout 10 Millions d’habitants. Notre territoire est exigu et s’étend sur 28,000 Km2, équivalent à entre deux et trois petits départements français. Et encore, bien qu’en termes de Droit International Public, ce territoire soit incontestable depuis le Traité de San Remo de 1923 qui a partagé l’Empire Ottoman, et depuis notre Traité de paix avec la Jordanie, l’autre Etat occupant la Palestine du Mandat britannique, certains pays, même amis, nous contestent encore quelques 8000 Km2. La moitié du pays est un désert, le désert du Néguev.

Un mois après le massacre du Néguev occidental

Nous, les Israéliens, nous sommes redevenus les Juifs. Même les minorités Druzes, et Bédouines, et tous ceux qui jouent franchement le jeu de la citoyenneté israélienne, ont bien compris notre situation et leur solidarité et leur identification sont totales. Israël est bien Israël, et, dans la représentation perverse qu’en ont la mémoire chrétienne et la mémoire musulmane, le « Juif éternel ».
Ces deux civilisations se savent issues, pour leurs sources intellectuelles et religieuses, pour une grande part, de la Tradition Juive. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire la Bible chrétienne incluant les Evangiles d’une part, et le Coran, d’autre part, et de les comparer à la Bible Hébraïque qui leur est, de loin, antérieure.
Cette source oubliée, masquée, déniée, crée une ambiguïté sur leur origine qui, pour elles, reste obscure, troublante, œdipienne, non élucidée et surtout non assumée, est l’occasion toujours renouvelée du cycle attraction-répulsion qu’Israël leur inspire.
La renaissance d’Israël comme Peuple souverain dans sa patrie historique et ses succès scientifiques, littéraires, spirituels, économiques et militaires, en moins d’un siècle, contredisent si fort l’image repoussante qu’elles s’étaient bâties de notre peuple, pour se valoriser elles-mêmes, que cette image positive d’Israël, celle de la réalité, leur est, trop souvent, insupportable.
Tout se passe comme si le monde occidental pouvait à la rigueur accepter de donner du respect aux Juifs morts, et un bref instant, s’apitoyer sur leur sort, surtout lorsqu’ils sont assassinés avec sauvagerie, mais en aucun cas les Juifs vivants n’auraient le droit de se défendre, de riposter, ou alors on pourrait leur reconnaître ce droit du bout des lèvres, mais ils n’auraient surtout pas le droit de vaincre ceux-là mêmes qui sont les meurtriers infâmes de leurs familles et de leurs citoyens.
Aucun autre peuple sur la planète n’est traité de cette façon. Il y aurait un droit particulier, sui-generis, d’ailleurs non écrit, qui régirait l’Etat Juif souverain. Non seulement, l’on se croit autorisé à dire n’importe quoi au sujet des Juifs, et des Israéliens, sur leur histoire, leurs liens avec leur Terre, leur Gouvernement, la structure de leur Etat et son fonctionnement, leur capitale, mais en outre, chaque peuple a coutume de leur attribuer ses propres perversions.
En Israël même, le développement économique, la société de consommation, les nouvelles technologies, avaient tendance à faire oublier ces données de base, ce statut de la civilisation juive face à l’Occident et face à l’Islam. Il y avait surtout ceux qui ne voulaient pas voir, ceux qui se rêvaient partie prenante du « grand tout » d’une mondialisation galopante, la prétendue « gauche » israélienne, fort détachée des classes laborieuses, et qui considéraient, parfois avec violence, les sources de la sagesse juive comme apanages du passé.
La journée du 7 Octobre dernier a remis les montres à l’heure. La massivité et la cruauté de l’attaque surprise du Hamas a mis en lumière les illusions de la « protection technologique » d’une barrière très coûteuse et surtout le mirage sur notre capacité d’amadouer l’ennemi, de le rendre plus humain, en aidant à son confort en lui fournissant eau, gaz et électricité, et en contribuant à ses progrès économiques.

COMPLICITÉS AVEC LA SAUVAGERIE

Le Samedi 7 Octobre de cette année, à l’aube, le monde a de nouveau basculé dans la sauvagerie antisémite. Tuer plusieurs centaines de Juifs -1400 personnes au moins- blesser 4000 autres, parce qu’ils sont Juifs, en quelques heures, est une entreprise purement antisémite.
Mais le faire avec des raffinements de cruauté, en tuant les parents sous les yeux de leurs enfants, puis en brûlant vifs ces derniers, et l’inverse, puis violer femmes et jeunes-filles en exhibant leurs corps nus comme des trophées, couper la tête des bébés, trainer les corps suppliciés des hommes dans les rues de Gaza, s’acharner sur les corps en les démembrant, prendre au piège et assassiner à la mitrailleuse des centaines d’ adolescents venus assister à une fête de la musique, enlever captifs au moins 239 hommes, femmes, enfants, bébés et vieillards, avec en plus de nombreux disparus, arrachés à leurs maisons dans une furie de coups et d’insultes, et empêcher ensuite toute communication entre eux et leurs familles, cela est de la pure sauvagerie et est constitutif des crimes contre l’Humanité.
Ces actes n’ont plus rien à voir avec le droit de la guerre et ceux qui les ont accomplis ne sont ni soldats, ni combattants, mais d’ignobles terroristes sadiques.

האונס של כיפור ומתקפת המחבלים על הנגב המערבי

ליאון רוזנבאום *
הקדמה
אירוע חסר תקדים, בעל כוח סמלי עצום, התרחש בישראל ביום הכיפורים האחרון. יותר מ- חמש מאות יהודים ישראלים התארגנו בתל אביב ובמקומות אחרים, , כדי למנוע בכוונה תפילות של יהודים אחרים, בכ-20 מקומות תפילה, תוך שימוש בעלבונות ואלימות בלתי נסבלים, כלפי גברים, נשים וילדים. וזאת ביום הקדוש ביותר בשנה היהודית מוקדש לצום, שלווה ואינטימיות של תפילה. בכל מקום אחר מלבד ישראל, תיחשב התנהגות זו כאנטישמיות. עלינו להתמודד עם העובדה שזו אכן הצורה הגרועה ביותר של אנטישמיות, אנטישמיות יהודית.

כמה ימים לאחר מכן, בחג שמחת תורה, התרחש אירוע אסטרטגי חמור ביותר, מתקפת טרור אנטישמי גדולה של חמאס שלא ניתן היה לעצור בזמן, שהובילה להתנקשות במאות אזרחים ישראלים שלווים, יהודים וערבים, אלפי פצועים וחטיפת מספר לא ידוע עדיין של גברים, נשים, ילדים וזקנים באווירה של פראות פוגרומית שישראלים רבים כבר לא האמינו שהיא אפשרית או אפילו לא יכלו לדמיין.
באמצעות תחבולה, הצליחו המחבלים לרמות את ערנותו של צה »ל, שלקח זמן רב מדי להגיב, והוביל, באמצעות צימוד תקיפה קרקעית זו להתקפה של מאות טילים על כל הארץ, לאסון לאומי של ממש. העם כולו בהלם. יחידות מיוחדות פועלות על מנת לנקות את הקרקע ממחבלים שעדיין נמצאים בשטחנו, לעיתים באמצעות החזקת בני ערובה. ברור שנפתחה מתקפת נגד על עזה.
הטבח האדיר של יהודים בגלל שהם יהודים, כאן ועכשיו, מעמיד אותנו מול הקיר. אנחנו לא יכולים להמשיך לקרוע זה את זה בגלל שאלות תיאורטיות של פוליטיקה גבוהה, ניואנסים משפטיים או רגישויות דתיות, כשהאויב בשערינו פתאום בא להזכיר לנו מי אנחנו ושאנחנו באותה סירה או באותו קרון סגור. היום זה לא הזמן לסגירת חשבונות אלא למאמץ המשותף לניצחון, הפתרון היחיד להבטיח את הישרדותנו המשותפת מול האיומים המשולבים נגדנו מצד איראן בעזה, לבנון, סוריה ותימן.

Ils veulent notre Pays, notre Ville, notre nom, notre Histoire, notre joie de vivre et notre peau

Ils sont acharnés à notre perte par tous les moyens. La perte de notre souveraineté d’abord, retrouvée en toute légalité internationale après tant d’espérance, de sang et de larmes sur une partie seulement de notre patrie historique, il y a une soixantaine d’années à peine. Mais cela ne leur suffirait pas: ils veulent notre Pays, notre Ville, notre nom, notre Histoire, notre joie de vivre et notre peau. Quand ils s’expriment en Arabe ou en Persan, ils le disent carrément. Quand ils parlent Anglais ou Français, ils rusent. Ils prétendent qu’ils ont de la compassion pour le « Peuple Palestinien », cette arme de propagande inventée en 1964 par le KGB et Arafat et dont ni la Jordanie, ni l’Egypte qui ont tenu dix-neuf ans, l’un, la Judée et la Samarie et l’autre, Gaza, ni personne (où étaient alors les campagnes de presse, en faveur des Arabes de Palestine?), n’avaient jamais entendu parler…

The Rape of Yom Kippur and the terrorist attack on the Western Negev By Léon Rozenbaum*

Introduction
An unprecedented event, of immense symbolic power, occurred in Israel during the last day of the solemnity of Yom Kippur. More than 500 Israeli Jews organized themselves in Tel Aviv and elsewhere, in around twenty places of prayer, to deliberately prevent the prayers of other Jews, with intolerable insults and violence, brutalizing men, women and children, on the very holiest day of the Jewish year dedicated to fasting, serenity and the intimacy of prayer. Such behavior anywhere other than Israel would be qualified as anti-Semitism. We must face the fact that this is indeed the worst form of anti-Semitism, Jewish anti-Semitism.
A few days later, during the holiday of Simhat Thora, a very serious strategic event occurred, a major anti-Semitic terrorist attack by Hamas which could not be stopped in time, leading to the assassination of hundreds of peaceful Israeli citizens, Jews and Arabs, thousands of wounded and the kidnapping of a still unknown number of men, women, children and old people in an atmosphere of pogromist savagery that many Israelis no longer believed possible or could not even imagine.

By means of a ruse, the terrorists managed to deceive the vigilance of the IDF, which took too long to react, leading, by coupling this ground attack with an attack of hundreds of missiles on the entire country, to a real national catastrophe. The entire nation is in a state of shock. Special units are at work to clear the ground of terrorists who are still on our territory, sometimes by holding hostages. A counterattack on Gaza has obviously been launched.
The massive massacre of Jews because they are Jews, here and now, puts us against the wall. We cannot continue to tear each other apart over theoretical questions of high politics, legal nuances or religious sensibilities, when the enemy at our gates suddenly comes to remind us who we are and that we are in the same boat or the same sealed wagon. Today is not the time for settling scores but for the common effort towards victory, the only solution to ensure our common survival in the face of the combined threats against us by Iran in Gaza, Lebanon, Syria and the Yemen.

Le viol de Kippour et l’attaque terroriste sur le Negev occidental Par Léon Rozenbaum*

Introduction
Un événement sans précédent, d’une puissance symbolique immense, s’est produit en Israël durant la dernière journée de la solennité de Yom Kippour. Plus de 500 Juifs Israéliens se sont organisés à Tel-Aviv et ailleurs, dans une vingtaine de lieux de prière, pour délibérément empêcher le déroulement de la prière d’autres Juifs, avec des insultes et des violences intolérables, brutalisant hommes, femmes et enfants, le jour le plus saint de l’année juive consacré au jeune, à la sérénité et à l’intimité de la prière. Un tel comportement partout ailleurs qu’en Israël serait qualifié d’antisémitisme. Il faut regarder en face le fait qu’il s’agit bien de cela, du pire des antisémitismes, l’antisémitisme juif.
Quelques jours plus tard, lors de la fête de Simhat Thora, s’est produit un événement stratégique gravissime, une attaque terroriste antisémite majeure du Hamas qui n’a pas pu être stoppée à temps, a entrainé l’assassinat de centaines de citoyens Israéliens paisibles, Juifs et Arabes, des milliers de blessés et le rapt d’un nombre encore inconnu d’hommes, femmes, enfants et vieillards dans une atmosphère de sauvagerie pogromiste que beaucoup d’Israéliens ne croyaient plus possible ou ne pouvaient même pas imaginer.
Au moyen d’une ruse, les terroristes sont parvenus à tromper la vigilance de Tsahal qui a mis un temps trop long à réagir, entrainant, en couplant cette attaque terrestre avec une attaque de centaines de missiles sur tout le pays, une véritable catastrophe nationale. La Nation entière est en état de choc. Des unités spéciales sont à l’œuvre pour nettoyer le terrain des terroristes qui se trouvent encore sur notre territoire, parfois en détenant des otages. Une contre-attaque sur Gaza a évidemment été déclenchée.
Le massacre massif de Juifs parce qu’ils sont Juifs, ici et maintenant, vient nous mettre au pied du mur. Nous ne pouvons pas continuer à nous déchirer sur des questions théoriques de haute politique, de nuances juridiques ou de sensibilité religieuse, quand l’ennemi à nos portes vient soudain nous rappeler qui nous sommes et que nous sommes dans le même bateau ou le même wagon plombé. Aujourd’hui le temps n’est pas aux règlements de comptes mais à l’effort commun vers la victoire, seule solution pour assurer notre survie commune face aux menaces combinées contre nous par l’Iran à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen.

הטירוף המטופח

לפני מספר ימים, בפני בית המשפט העליון במלוא הדרו של 15 שופטיו, לראשונה בתולדותיו, עורך הדין של הממשלה והן זו של הכנסת, הדגישו סוף סוף בפומבי את הבעיה האמיתית של מעמד חריג שכזה, מעל הפרלמנט והממשלה, שהמוסד הזה בנה לעצמו, בתוך מנגנון המדינה, ואשר מעמיד בספק את אופייה הדמוקרטי האמיתי של המדינה כולה.

LE DÉLIRE ENTRETENU

Il y a quelques jours devant la Cour Suprême au grand complet de ses 15 magistrats, pour la première fois de son histoire, tant l’avocat du Gouvernement que celui de la Knesset, ont enfin mis en lumière publiquement la réelle problématique du statut si exceptionnel, au-dessus du Parlement et du Gouvernement, que cette institution s’est bâtie elle-même, dans l’appareil de l’Etat, mettant en question son caractère réellement démocratique.
A l’issue de cette séance marathon, on aurait pu penser que puisque un réel débat policé s’est enfin instauré, que des arguments sérieux ont été échangés, notre pays entrait dans une nouvelle ère de réflexion empreinte d’un minimum de respect d’une partie pour l’autre, et qu’allaient cesser les imprécations, les injures, les procès d’intention, les manifestations grossières de mauvaise foi, les accusations absurdes de fascisme, de nazisme, à l’encontre du Parlement démocratiquement élu en Novembre dernier, et à l’encontre du Gouvernement constitué sur cette base et particulièrement de son Chef, un homme politique d’expérience sur la scène démocratique israélienne, M. Binyamin Netanyahou, notamment au vu de l’inanité, désormais opinée par ses juges eux-mêmes, des procès qui lui sont intentés.