The Rape of Yom Kippur and the terrorist attack on the Western Negev By Léon Rozenbaum*
Introduction
An unprecedented event, of immense symbolic power, occurred in Israel during the last day of the solemnity of Yom Kippur. More than 500 Israeli Jews organized themselves in Tel Aviv and elsewhere, in around twenty places of prayer, to deliberately prevent the prayers of other Jews, with intolerable insults and violence, brutalizing men, women and children, on the very holiest day of the Jewish year dedicated to fasting, serenity and the intimacy of prayer. Such behavior anywhere other than Israel would be qualified as anti-Semitism. We must face the fact that this is indeed the worst form of anti-Semitism, Jewish anti-Semitism.
A few days later, during the holiday of Simhat Thora, a very serious strategic event occurred, a major anti-Semitic terrorist attack by Hamas which could not be stopped in time, leading to the assassination of hundreds of peaceful Israeli citizens, Jews and Arabs, thousands of wounded and the kidnapping of a still unknown number of men, women, children and old people in an atmosphere of pogromist savagery that many Israelis no longer believed possible or could not even imagine.
By means of a ruse, the terrorists managed to deceive the vigilance of the IDF, which took too long to react, leading, by coupling this ground attack with an attack of hundreds of missiles on the entire country, to a real national catastrophe. The entire nation is in a state of shock. Special units are at work to clear the ground of terrorists who are still on our territory, sometimes by holding hostages. A counterattack on Gaza has obviously been launched.
The massive massacre of Jews because they are Jews, here and now, puts us against the wall. We cannot continue to tear each other apart over theoretical questions of high politics, legal nuances or religious sensibilities, when the enemy at our gates suddenly comes to remind us who we are and that we are in the same boat or the same sealed wagon. Today is not the time for settling scores but for the common effort towards victory, the only solution to ensure our common survival in the face of the combined threats against us by Iran in Gaza, Lebanon, Syria and the Yemen.
Le viol de Kippour et l’attaque terroriste sur le Negev occidental Par Léon Rozenbaum*
Introduction
Un événement sans précédent, d’une puissance symbolique immense, s’est produit en Israël durant la dernière journée de la solennité de Yom Kippour. Plus de 500 Juifs Israéliens se sont organisés à Tel-Aviv et ailleurs, dans une vingtaine de lieux de prière, pour délibérément empêcher le déroulement de la prière d’autres Juifs, avec des insultes et des violences intolérables, brutalisant hommes, femmes et enfants, le jour le plus saint de l’année juive consacré au jeune, à la sérénité et à l’intimité de la prière. Un tel comportement partout ailleurs qu’en Israël serait qualifié d’antisémitisme. Il faut regarder en face le fait qu’il s’agit bien de cela, du pire des antisémitismes, l’antisémitisme juif.
Quelques jours plus tard, lors de la fête de Simhat Thora, s’est produit un événement stratégique gravissime, une attaque terroriste antisémite majeure du Hamas qui n’a pas pu être stoppée à temps, a entrainé l’assassinat de centaines de citoyens Israéliens paisibles, Juifs et Arabes, des milliers de blessés et le rapt d’un nombre encore inconnu d’hommes, femmes, enfants et vieillards dans une atmosphère de sauvagerie pogromiste que beaucoup d’Israéliens ne croyaient plus possible ou ne pouvaient même pas imaginer.
Au moyen d’une ruse, les terroristes sont parvenus à tromper la vigilance de Tsahal qui a mis un temps trop long à réagir, entrainant, en couplant cette attaque terrestre avec une attaque de centaines de missiles sur tout le pays, une véritable catastrophe nationale. La Nation entière est en état de choc. Des unités spéciales sont à l’œuvre pour nettoyer le terrain des terroristes qui se trouvent encore sur notre territoire, parfois en détenant des otages. Une contre-attaque sur Gaza a évidemment été déclenchée.
Le massacre massif de Juifs parce qu’ils sont Juifs, ici et maintenant, vient nous mettre au pied du mur. Nous ne pouvons pas continuer à nous déchirer sur des questions théoriques de haute politique, de nuances juridiques ou de sensibilité religieuse, quand l’ennemi à nos portes vient soudain nous rappeler qui nous sommes et que nous sommes dans le même bateau ou le même wagon plombé. Aujourd’hui le temps n’est pas aux règlements de comptes mais à l’effort commun vers la victoire, seule solution pour assurer notre survie commune face aux menaces combinées contre nous par l’Iran à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen.
הטירוף המטופח
LE DÉLIRE ENTRETENU
Il y a quelques jours devant la Cour Suprême au grand complet de ses 15 magistrats, pour la première fois de son histoire, tant l’avocat du Gouvernement que celui de la Knesset, ont enfin mis en lumière publiquement la réelle problématique du statut si exceptionnel, au-dessus du Parlement et du Gouvernement, que cette institution s’est bâtie elle-même, dans l’appareil de l’Etat, mettant en question son caractère réellement démocratique.
A l’issue de cette séance marathon, on aurait pu penser que puisque un réel débat policé s’est enfin instauré, que des arguments sérieux ont été échangés, notre pays entrait dans une nouvelle ère de réflexion empreinte d’un minimum de respect d’une partie pour l’autre, et qu’allaient cesser les imprécations, les injures, les procès d’intention, les manifestations grossières de mauvaise foi, les accusations absurdes de fascisme, de nazisme, à l’encontre du Parlement démocratiquement élu en Novembre dernier, et à l’encontre du Gouvernement constitué sur cette base et particulièrement de son Chef, un homme politique d’expérience sur la scène démocratique israélienne, M. Binyamin Netanyahou, notamment au vu de l’inanité, désormais opinée par ses juges eux-mêmes, des procès qui lui sont intentés.
You mean a democratic regime?
What characterizes a democratic regime is a series of characteristics which until now seemed self-evident and are very well defined in all civic instruction manuals:
-The holding of periodic elections open to all citizens;
-The constitution of a Government according to the result of these elections, constituting the Executive Power, on the basis of a majority party or a coalition of parties which have agreed on a government program within Parliament ;
-The acceptance by the minority which has become the “opposition” of the rules of the democratic game by expressing in Parliament their oppositions or their suggestions, particularly in the commissions where projects and proposals for laws are developed, and within the framework of demonstrations of streets on the basis of respect for public freedoms, therefore within a well-defined legal framework, and consequently, not hindering the free movement of people, and without calling into question national unity and the common interests of the Nation and of the State;
-Respect for the “separation of powers” between the Executive Power, the Legislative Power and what is commonly called the “Judicial Power” that is to say the judicial apparatus of the country whose independence with regard to other institutions is guaranteed.
-Nowadays, another characteristic has become essential: a free written and electronic press held to moral and professional rectitude while respecting the obligation to question people representative of the different points of view present, with equality of speaking time, moderation in tone, the distinction between the description of different points of view, and the personal position of the journalist, observer or specialist, without ever losing sight of a concern for objectivity. This in no way prevents the press or broadcasting body from having a defined and clearly announced “editorial line” which nevertheless remains subject to intellectual honesty.
However, in the State of Israel of 2023, absolutely all of these elements are violated one by one, in the worst way, by the opposition, the press and the media, several Magistrates of the Supreme Court, some units of the National Army, and numerous institutions that have become the “strongholds” of a certain ideology that the last elections of November 2022 proved to be in the minority.
? משטר דמוקרטי
מה שמאפיין משטר דמוקרטי הוא שורה של מאפיינים שנראו עד כה מובנים מאליהם ומוגדרים היטב בכל ספרי הלימוד של החינוך האזרח
קיום בחירות תקופתיות הפתוחות לכלל האזרחים;
הקמת ממשלה על פי תוצאות בחירות אלה, המהווה את הרשות המבצעת, על בסיס מפלגת רוב או קואליציה של מפלגות שהסכימו על תוכנית ממשל בתוך הפרלמנט;
קבלה על ידי המיעוט שהפך ל »אופוזיציה » לכללי המשחק הדמוקרטי על ידי הבעת התנגדותו או הצעותיו בפני הפרלמנט, במיוחד בוועדות שבהן נערכות הצעות חוק ממשלתיות והצעות חוק פרטיות, ובמסגרת הפגנות רחוב על בסיס כיבוד חירויות יסוד, ולכן במסגרת משפטית מוגדרת היטב, וכתוצאה מכך, מבלי להפריע לתנועה חופשית של אנשים, ומבלי להעמיד בסימן שאלה את האחדות הלאומית ואת האינטרסים המשותפים של העם והמדינה;
כיבוד « הפרדת הרשויות » בין הרשות המבצעת, הרשות המחוקקת לבין מה שמכונה « הרשות השופטת », כלומר מערכת המשפט של המדינה שעצמאותה ממוסדות אחרים מובטחת.
כיום מתווסף מאפיין נוסף שהפך חיוני לרשימה זו: עיתונות חופשית כתובה ואלקטרונית המחויבת ליושר מוסרי ומקצועי על ידי כיבוד החובה לרעיין אנשים המייצגים את נקודות המבט השונות בזמן נתון, עם זמן דיבור שווה, מתינות בטון, הבחנה בין תיאור נקודות מבט שונות, ועמדתו האישית של העיתונאי, המשקיף או המומחה, מבלי לאבד את הדאגה לאובייקטיביות.
זה בשום אופן לא מונע מהגוף המשדר או המפרסם להיות בעל « קו מערכתי » מוגדר ומוצהר, שלמרות זאת נשאר כפוף ליושר אינטלקטואלי.
Un régime démocratique ?
Ce qui caractérise un régime démocratique est une série de caractéristiques qui jusqu’à présent semblaient aller de soi et sont très bien définies dans tous les manuels d’instruction civique :
-La tenue d’élections périodiques ouvertes à tous les citoyens ;
-La constitution d’un Gouvernement selon le résultat de ces élections, constituant le Pouvoir Exécutif, sur la base d’un parti majoritaire ou d’une coalition de partis qui se sont mis d’accord sur un programme de gouvernement au sein du Parlement ;
-L’acceptation par la minorité devenue l’ « opposition » des règles du jeu démocratique en exprimant au Parlement leurs oppositions ou leurs suggestions, notamment dans les commissions où s’élaborent les projets et propositions de lois, et dans le cadre de manifestations de rues sur la base du respect des libertés publiques, donc dans un cadre légal bien défini, et en conséquence, n’entravant pas la libre circulation des personnes, et sans remettre en cause l’unité nationale et les intérêts communs de la Nation et de l’Etat ;
-Le respect de la « séparation des pouvoirs » entre le Pouvoir Exécutif, le Pouvoir Législatif et ce qu’il est convenu d’appeler le « Pouvoir Judiciaire » c’est-à-dire l’appareil judiciaire du pays dont l’indépendance à l’égard des autres institutions est garantie.
-De nos jours, s’ajoute à cette liste une autre caractéristique devenue capitale : une presse écrite et électronique libre et tenue à une droiture morale et professionnelle en respectant l’obligation d’interroger des personnes représentatives des différents points de vue en présence, avec égalité du temps de parole, une modération dans le ton, la distinction entre la description des différents points de vue, et la prise de position personnelle du journaliste, de l’observateur ou du spécialiste, sans jamais perdre de vue un souci d’objectivité. Cela n’interdit nullement à l’organe de diffusion d’avoir une « ligne éditoriale » définie et clairement annoncée qui reste cependant soumise à l’honnêteté intellectuelle.
Or, dans l’Etat d’Israël de 2023, absolument tous ces éléments sont violés un par un, de la pire façon, par l’opposition, la presse et les médias, plusieurs Magistrats de la Cour Suprême, certaines unités de l’Armée Nationale, et de nombreuses institutions devenues les « places fortes » d’une certaine idéologie que les dernières élections de Novembre 2022 ont prouvées comme minoritaire.
סיכום קצר של המשבר החוקתי בישראל
בנובמבר האחרון עלו לשלטון בבחירות הדמוקרטיות של עם ישראל ברוב של 64 קולות מתוך 120 קואליציה בראשות מנהיג המפלגה המרכזית עם 30 מנדטים, בנימין נתניהו.
בישראל בית המשפט העליון ,בשלושים השנים האחרונות, החל לפעול מכוח עקרונות שפותחו בפסיקתו בלבד, במה שהוא מכנה « אקטיביזם שיפוטי » בכל תחומי החיים החברתיים וככל שהזמן חלף, גם בתחום הפוליטי. על בסיס זה הוא המשיך למה שהוא כינה « המהפכה החוקתית » שכביכול הציבה אותו מעל הרשות המבצעת ומעל הרשות המחוקקת
Petit résumé de la crise constitutionnelle en Israël
1. En novembre dernier les élections démocratiques du Peuple d’Israël ont porté au pouvoir avec une majorité de 64 voix sur 120 une coalition dirigée par le leader du principal parti ayant obtenu 30 sièges, M. Binyamin Netanyahou.
2. En Israël depuis une trentaine d’années, la Cour suprême, en vertu de principes développés par sa jurisprudence uniquement, s’est livrée à ce qu’elle a appelé « l’activisme judiciaire » intervenant dans tous les domaines de la vie sociale et de plus en plus dans le domaine politique. Sur cette base, elle a procédé à ce qu’elle a nommé une « révolution constitutionnelle » la plaçant prétendument au-dessus du Pouvoir Exécutif et au-dessus du Pouvoir Législatif.


