La Terre d’Israël

L’on peut trouver une source d’encouragement dans le fait que les civilisations d’extrême- orient se sentent de moins en moins concernées par le refus obsessionnel de l’Islam et de la Chrétienté de reconnaître la souveraineté du Peuple d’Israël sur la Terre d’Israël. Nous y sommes tant accoutumés que l’énormité même de ce refus finit par nous échapper.

Et pourtant tout se passe comme si la négation active de cette simple vérité élémentaire:      – » le Pays d’Israël appartient au Peuple d’Israël »- que tant les Chrétiens que le Musulmans savent pourtant authentique au fond d’eux-mêmes et selon leurs sources propres, devenait chaque jour plus acrimonieuse et plus folle.

70 ans après le rétablissement de la souveraineté juive dans son Pays, tout se passe comme si c’était précisément le Retour des Juifs dans leur patrie qui s’inscrit désormais dans la durée, qui inspirait à tous les nostalgiques d’un temps où les Juifs erraient dans le monde, un nouvel effort négationniste aussi massif que vain.

Le Maharal dans Gvourot Hachem explique que « si c’était la génération de la sortie d’Egypte qui était entrée elle-même en Eretz-Israël, il n’y aurait jamais eu de contestation sur le lien entre le Peuple d’Israël et la Terre d’Israël ». Le Maharal met donc en lumière le fait que c’est le problème interne au Peuple Juif, la perplexité de certains dans ses rangs sur l’étendue voire la réalité de ses droits sur sa terre, qui  fonde et alimente la contestation radicale des Peuples.

Et l’on voit bien que l’antisionisme juif a constitué depuis cent ans l’un des obstacles les plus redoutables à la réémergence de la souveraineté juive dans son pays. Pourtant l’Histoire juive a poursuivi sa marche et désormais les perplexités de 1897 et de 1920 ne sont plus de mise en 2017. Se positionner aujourd’hui en tant que Juif contre Israël, c’est faire acte de trahison.

Toute personne de bonne foi peut constater la réalité de l’Etat d’Israël, ses succès économiques, sa puissance militaire, son inventivité, son développement intellectuel et scientifique si varié, le respect où il tient sa population arabe et les autres minorités, son rayonnement dans les connaissances juives proprement dites et l’étendue sans précédent de l’Etude de la Thora dans ses murs.

Si l’Inde et la Chine se sont libérées peu à peu de l’influence islamo-chrétienne contemptrice d’Israël, nous sommes en droit d’espérer que bien d’autres suivront quelle que soit la hargne que les Islamo-chrétiens manifestent à notre égard dans des organisations internationales faisandées.

Léon ROZENBAUM

 

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