La magie de la posture victimaire
Il y aura bientôt un demi-siècle que le même jeu pervers se reproduit: les Arabes, puis par extension, les Musulmans, peuvent commettre les pires horreurs, assassiner, couper les têtes, violer, mettre en esclavage hommes, femmes et enfants, annoncer des génocides et tenter de les mettre à exécution, afficher un mépris souverain pour les non-musulmans, conquérir par le massacre d’immenses territoires, l’Occident postmoderne est prêt à les plaindre comme victimes absolues et intrinsèques!
Il suffit aux assassins de prendre la posture de victimes pour justifier leur conduite, sur la base des mensonges les plus éhontés, des calomnies les moins crédibles et des réécritures de l’Histoire les plus délirantes, trop nombreux sont ceux parmi la presse, les intellectuels et les politiques occidentaux qui éprouvent pour eux une sympathie, une compréhension et souvent un enthousiasme qui relève de la psychiatrie à l’échelle de la civilisation.
Pendant très longtemps, les Juifs et l’Etat Juif d’Israël étaient les seuls à faire les frais de ce délire. Cela continue d’ailleurs quotidiennement puisque les assassinats en série, celui d’un couple sous les yeux de leurs quatre enfants, les tueries au couteau dans Jérusalem, la blessure grave au couteau d’un jeune homme et bien d’autres ces derniers jours, sont décrits dans des journaux français dits « sérieux » par le titre: « Des colons tués » laissant clairement entendre que les victimes l’avaient bien mérité et que la légitimité est du côté des assassins.
Seulement désormais, ce schéma illégitime s’applique aussi en Europe même qui accueille un nombre croissant de Musulmans et qui joue avec le feu. Combien de temps devra s’écouler avant que la logique, le savoir, le sens de la justice et la droiture intellectuelle, l’héritage du siècle des lumières, s’imposent de nouveau dans les citadelles de l’esprit que furent les grands centres européens? Les Etats-Nations de l’Europe dont l’apport à la civilisation humaine est considérable peuvent-ils se laisser déliter de la sorte sans réaction, sans redresser la barre face à une tromperie si facile à dénoncer lorsque l’on regarde les faits en face?
Le Mont du Temple de Salomon à Jérusalem ne s’appelle l' »esplanade des Mosquées » que parce que les Musulmans, décidés à réécrire l’Histoire et emplis d’un mépris qui ne se dissimule pas envers ceux qu’ils dénomment les « infidèles », nient avec la même force la Shoah, le massacre des Juifs européens en 1939-45 et l’historicité du Temple de Salomon. Que l’Occident chrétien qui ne devrait pas ignorer l’épisode de Jésus chassant les marchands du Temple, ce même Temple, leur emboîte le pas et répète comme un perroquet: « l’esplanade des Mosquées » pour désigner précisément ce mont du Temple, le lieu le plus saint de la Terre pour le Judaïsme et qui n’est pas sans importance pour les Chrétiens, au mépris de la vérité historique, ne laisse pas de surprendre.
Il faut que l’escroquerie victimaire musulmane ait atteint le degré de la magie pour illusionner si fort et de façon si continue tant de millions d’hommes qui renoncent ainsi aux fondements même de leur civilisation.
Que l’on ne compte pas sur Israël pour accepter cette folie. Tous les efforts sont faits dans l’Etat Juif pour diminuer les tensions et accorder à toutes les croyances le respect qui leur est dû. Mais il est inacceptable que les Musulmans jugent que les pas des non-musulmans en ce haut-lieu de l’Histoire humaine, et ce point nodal de l’Histoire juive seraient « impurs ». Il est grand temps de rappeler aux pays musulmans, au minimum, leurs engagements dans le cadre de la déclaration universelle des droits de l’Homme et peut-être même un peu plus.
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