QUE FAIRE?
Tout se passe comme si l’expression claire de la haine des Juifs et la volonté de nous anéantir, comme Etat et comme peuple, par l’essentiel de la population Arabe, sous l’influence de l’Islam, avait entrainé dans son mouvement, le dévoilement de l’Occident, autrefois chrétien. Désormais, cette civilisation exprime avec force, et surtout par ce qui lui reste de jeunesse, la même ambition criminelle. Trop nombreux, en son sein, sont ces gens qui veulent nous tuer, le disent et n’en ont pas honte. Le slogan « la Palestine du fleuve à la mer », hurlé par tant de poitrines, est d’une éloquence incontournable.
Nous n’avions pas compris et nous refusions de voir. En moins de cent ans, en ne reprenant qu’une part de notre Patrie Historique, un territoire très modeste semi-désertique, nous avons réussi à réédifier un Etat moderne, créatif et où il fait bon vivre. De plus, comme nous avons des succès dans de nombreux domaines là où beaucoup d’autres échouent, nous concentrons sur nous la jalousie et la rancœur de dizaines, et peut-être de centaines de millions d’habitants de la planète.
En réalité, nous savons bien que cette explication est insuffisante. Pour comprendre ce qui arrive, il faut exhumer des complexes plus fondamentaux. La Chrétienté et l’Islam se rejoignent sur un seul point : ils ont pillé nos textes, nos principes trimillénaires, notre morale et notre foi. Mais chacun à sa manière, ils les ont, le plus souvent, trahis, inversés et défigurés. Et chacun d’eux, sauf quelques minorités de croyants Chrétiens et Musulmans, dans une démarche typique d’hérésiarque, ne supporte pas cette filiation et est tenté, à l’échelle de la civilisation, par le meurtre œdipien, l’anéantissement de celui dont il est issu.
Leur longue tentative, à chacun, de nous maintenir de force en situation de déchéance, pour s’estimer victorieux et y puiser le sentiment d’une justification morale de leur prétendue suprématie, a désormais échoué. Notre présence au monde, humaine, matérielle et spirituelle, venue de si loin, est ce qui les dérange et souvent, leur est insupportable.
Il reste que d’une part, nous sommes de ceux qui assument leur Histoire ancienne et récente et que d’autre part, nous sommes déterminés à vivre, quoiqu’il en coûte à ceux qui se positionnent comme nos ennemis.
Le terme de « génocide » a été créé pour nous après le massacre des Juifs d’Europe par les nazis. L’actuelle tentative planétaire de nous accuser de ce crime parce que nous osons nous défendre contre les massacreurs du 7 octobre 2023, déshumanisant les corps d’enfants, de femmes et d’hommes, est grotesque pour toute personne de bonne foi.
Nous comprenons, à cette occasion, les graves erreurs que nous avons commises en prenant le pari impossible d’envisager d’abandonner certaines régions de notre pays à l’ennemi, en comptant sur sa bonne volonté, son réalisme et sa capacité à la fraternité.
Nous découvrons aussi que notre développement a généré dans notre société hébraïque elle-même, des tentacules de l’Occident habitées par certains de ses comportements et « valeurs » les plus décadents, excroissances occidentales, parfois parvenues jusqu’au sommet de l’Etat.
Tout cela nous oblige à une révision déchirante dans plusieurs domaines à la fois.
Le plus urgent est d’assurer notre sécurité collective à un moment où la formidable stratégie d’encerclement d’Israël par l’Iran, dont nous avons, après deux ans de guerre, réussi à desserrer l’étau, n’est pas détruite, mais seulement affaiblie.
La stratégie attentiste que nous avions adoptée sous pression internationale, n’est manifestement plus de mise. Nous devons être prêts à intervenir massivement à tout moment face au régime rétrograde des Ayatollahs et ses proxys, à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, qui a juré notre perte et continue d’assumer ce choix. Les attaques monstrueuses par milliers de missiles contre nos villes, heureusement contrées par nos anti-missiles, sont un danger réel, pour nous, mais plus encore pour une Europe inconsciente qui n’a pas nos défenses.
Une autre modalité capitale de la situation consiste à exiger désormais le respect intégral de nos droits territoriaux en fonction du Droit International Public authentique et non revu et corrigé par de pseudo-juristes inféodés aux intérêts Arabes ou Européens faisandés par une politique anti-juive. En vertu des Traités de Sèvres et de Lausanne de 1923, toujours en vigueur, La Judée, la Samarie et Gaza sont sous notre souveraineté. Bien plus, nous sommes désormais en droit d’exiger des aménagements aux frontières libanaise et syrienne pour nous garantir plus efficacement contre de nouvelles attaques surprises, sur les positions actuelles de notre armée.
Mais, sur le plan interne, il faut compter avec d’autres urgences. Le scandale de l’affaire de Sde Teiman, montre qu’un véritable « aggiornamento » du monde judiciaire et juridique en Israël doit impérativement être mis en œuvre, tant le statut du Conseiller Juridique du Gouvernement, que celui de la Cour Suprême doivent redevenir ce qu’ils étaient avant le « révolution constitutionnelle » du Professeur Aharon Barak.
La primeur pour ce qui concerne le « dernier mot » pour la définition du « Bien Public » doit être rendue aux représentants élus du Peuple d’Israël. Le Bagatz lui-même, cette procédure qui donne aujourd’hui le pouvoir absolu dans l’appareil de l’Etat à la Cour Suprême, doit être modifié, surtout en exigeant un intérêt réel à agir de la part des plaideurs et certainement pas à des associations fictives financées de l’étranger ! La désignation des Juges de ladite Cour ne peut plus se faire dans un areopage idéologique « Woke », post-moderne, dans une quasi-clandestinité, sans qu’il soit tenu le moindre protocole !
Les auteurs des incriminations fautives et gratuites contre des soldats de Tsahal innocents et le tapage médiatique frauduleux et mensonger au plus haut niveau du parquet militaire et qui a donné lieu à une campagne antijuive mondiale, doivent être poursuivis et punis à la hauteur de leurs crimes, alors que tout semble s’organiser pour saboter cette enquête indispensable. Bien plus, les parquets civil et militaire (les procureurs) doivent subir un contrôle et un renouvellement avec modification profonde de la législation les concernant pour empêcher désormais de tels abus.
Enfin, l’Etat-Major de notre armée doit cesser d’être sous l’influence idéologique de l’extrême gauche américaine. Depuis des années nos cadres militaires supérieurs se trouvent en effet sous l’influence de séminaires, colloques et autres conventions internationales aux USA, où l’idéologie internationaliste règne en maitre et où nos militaires de haut rang ont désappris la réalité d’Israël et du Proche-Orient, circonstance qui explique largement la catastrophe du 7 octobre.
La campagne contre la réforme judiciaire de 2023 a mis en lumière l’extrémisme sans précédent de personnalités vénales financées monstrueusement de l’étranger, notamment par l’administration Biden, incluant des provocations inouïes à déserter en temps de guerre par des fonctions militaires essentielles telles que les pilotes, la marine de guerre etc.
Une large majorité d’Israéliens a parfaitement conscience que nous ne pouvons pas laisser perdurer une situation où de nombreux médias n’ont d’autre préoccupation que de faire tomber le Gouvernement légalement élu parce qu’une minorité enragée hurle faussement « au loup », à l’effondrement prétendu de la démocratie alors qu’elle la piétine elle-même.
L’unité du Peuple d’Israël s’est déjà largement rétablie, d’abord épaule contre épaule sur les sept fronts que nos ennemis ont établi contre nos vies même. Mais aussi dans les cœurs de millions d’Israéliens las des imprécations quotidiennes de médias inconscients d’être inféodés à des causes étrangères souvent soutenues en sous-main par l’ennemi.
C’est dans l’épreuve qu’Israël a toujours trouvé les ressources de son renouveau. L’éternité d’Israël ne mentira pas.
Léon ROZENBAUM

Laisser un commentaire