TENDRE LA MAIN A NOS AMIS « DE GAUCHE »

L’inflation de tentatives médiatiques de porter atteinte de nouveau à la crédibilité du Premier-Ministre, Benjamin Netanyahou, Chef suprême de nos armées, en pleine guerre longue et difficile, face à sept fronts différents, sans compter le travail de sape de nos « amis » déclarés, Américains et Européens, qui s’apparente de plus en plus à une cabale où l’espionnite le dispute à la psychose obsessionnelle, mérite que l’on tente de lui trouver une explication.
Signalons tout d’abord que fort heureusement, le monde médiatique tant en Israël qu’en France et aux USA, n’est plus absolument univoque, uniforme et unanimiste sous influence de l’orientation du « prêt -à- penser » wokiste.
Il existe désormais, au moins dans ces trois univers, des organes d’information importants qui laissent la place à des penseurs, des personnalités publiques et des journalistes qui se positionnent fermement en dehors du politiquement correct et s’estiment concernés par la recherche honnête de l’objectivité.
Pourtant, la grande majorité des médias et des politiques, y compris dans ces trois pôles, demeurent sous l’influence de la pensée dite « progressiste » partie de l’idée généreuse de l’exigence de justice pour les classes et les peuples défavorisés, mais qui s’est altérée en «wokisme» un système en réalité totalitaire de « lutte finale » entre le « Sud Global », les ex-colonisés, et l’Occident vu comme l’empire du blanc qui serait systémiquement raciste, orgueilleux et dominateur et dont la quintessence dans l’ »horreur » serait le Juif, et spécialement l’Israélien, le Juif souverain dans son pays, travesti fantasmatiquement en colonialiste absolu.

Ce délire n’aurait pas été possible sans vingt siècles de haine chrétienne et quatorze siècles de haine musulmane des Juifs.

Or, une minorité d’Israéliens se trouve aujourd’hui en situation de détresse intellectuelle et affective.

Depuis des dizaines d’années, la gauche israélienne avait évolué vers un détachement total de ses sources et de son identité juives, confondant le renouveau juif national dans sa terre retrouvée, avec l’abandon des valeurs hébraïques et de la sagesse amassée durant les siècles d’exil.

Cette fraction de la Nation s’était crue elle-même l’élite financière, intellectuelle, militaire, scientifique et juridique du pays, en liaison avec l’élite mondiale préoccupée par les affaires planétaires de l’écologie, des flux économiques, des transports et des équilibres entre grandes puissances.

Elle avait largement développé un complexe de supériorité allant jusqu’au mépris des Juifs attachés à leur tradition nationale, religieuse, linguistique et identitaire. Tout se passait comme si le mondialisme avait pour eux préséance même sur l’idée nationale jugée largement dépassée et demeurée l’apanage d’une population, selon eux, arriérée et primitive, beaucoup trop attachée à la souveraineté nationale sur la Terre d’Israël, telle que transmise par l’héritage biblique traditionnel.

Or le désastre du 7 Octobre 2023 a mis en lumière à la fois les failles de certaines des conceptions militaires de cette fraction de la population et la permanence d’une vive hostilité antijuive y compris de la part des autres « élites » mondiales dont elle se sentait si proche.

La sauvagerie de l’attaque du Hamas, la prise massive d’otages innocents, alors que cette gauche avait évalué les Gazaouis de plus en plus, comme un partenaire possible objet de leur sollicitude en leur offrant des possibilités de travail en Israël ainsi qu’une aide médicale humanitaire, et surtout l’explosion antisémite, presque partout dans le monde, avant même le début de la riposte légitime de notre armée, et plus encore après son déploiement, les a sidérés et désespérés.

Ils sont encore sous le choc. Cependant, plus d’un an après, il s’avère très clairement qu’ils ne parviennent pas à mettre en cause, en quoi que ce soit, leurs conceptions dont ils constatent pourtant qu’elles étaient largement erronées.

Victimes à grande échelle du syndrome de Stockholm, dans la lutte pour la libération des otages, ils s’abstiennent depuis des mois, de toute critique, de toute exigence vis-à-vis du fauteur de terrorisme, le vrai coupable, le Hamas, pour s’en prendre exclusivement au Gouvernement de leur pays et singulièrement au Premier-Ministre qui gère dans la difficulté la plus grave guerre d’Israël depuis 1948.

Ils ne perçoivent même plus l’infantilisme, le sabotage de l’effort de guerre, l’effet de trahison de leurs réactions, et prétendent accuser Netanyahou d’être le seul coupable de l’explosion d’antisémitisme dans le monde !

Or cette minorité dispose de places-fortes, dans les grands journaux, les médias, la Justice, l’armée et surtout la population de la région de Tel-Aviv, en général privilégiée. Elle diffuse donc des messages délirants au reste du monde qui n’a que trop tendance à les faire enfler démesurément, ajoutant encore des difficultés pour nos soldats mobilisés depuis des mois et pour nos dirigeants légalement élus pour diriger le pays.

Il convient de les traiter pour ce qu’ils sont : des personnes souffrantes devenues incapables de réactions rationnelles, enfermées dans des slogans incantatoires dommageables aux citoyens de notre Etat, à nos combattants, à nos personnes enlevées et détenues dans des souterrains, et à la justesse de notre lutte contre le terrorisme et l’autocratie.

Ils sont nos frères, nous devons leur tendre la main, leur parler, ils finiront par comprendre.

Léon Rozenbaum

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *