Exclure la France de l’ONU
A la lumière de la déclaration récente de Macron, il convient de lancer immédiatement une demande d’exclusion de la France de l’O.N.U. pour violation grossière de l’Article 80 de la Charte. Nous avions déjà signalé que les velléités de l’actuel président français de procéder à une « reconnaissance » d’un « Etat palestinien » sur le très modeste territoire dévolu au Peuple Juif par les traités de San Remo et de Sèvres dont la France est signataire et partie, aurait constitué une violation majeure des obligations internationales de la République française.
De plus, outre qu’une telle mesure est une provocation délibérée contre les droits souverains du Peuple d’Israël qui pourrait équivaloir, dans certaines circonstances et surtout si l’armée française s’approchait de nos côtes pour donner suite à cette déclaration, à un casus belli. Les Français et les Européens ont, sur ce point particulier, toutes les raisons de prendre au sérieux les capacités militaires de l’unique Etat souverain du Peuple Juif.

Mais en outre, cette déclaration constitue une violation flagrante de l’article 80 de la Charte de l’O.N.U. qui dispose notamment que « aucune disposition du présent Chapitre ne sera interprétée comme modifiant directement ou indirectement en aucune manière les droits quelconques d’aucun État ou d’aucun peuple ou les dispositions d’actes internationaux en vigueur auxquels des Membres de l’Organisation peuvent être parties. »
Il est aussi une violation de la Déclaration de l’O.N.U. du 12 Septembre 2007 sur les droits des Peuples Autochtones. Cette déclaration interdit de priver ces peuples de leurs droits sur leurs terres ancestrales. Or le Peuple Juif est le peuple autochtone sur la Terre d’Israël.
Cela signifie que nul n’est autorisé à priver le Peuple Juif de ses droits sur le pays que des instruments juridiques incontestables lui ont reconnus en 1920 et 1923 sur le territoire de la Palestine du mandat britannique.
Seul, le traité de paix entre Israël et la Jordanie qui a accordé à cet Etat les 4/5 du territoire dévolu au Peuple Juif a partiellement modifié la situation. Tout le reste, « entre le fleuve et la Mer », entre Jourdain et Méditerranée appartient de droit au Peuple Juif. Prétendre amputer ce territoire est une violation grossière de la charte de l’O.N.U.
Les « Accords d’Oslo » de 1993 tentant, outre une déclaration de reconnaissance réciproque entre Israéliens et Palestiniens Arabes, de mettre en place une autonomie des Arabes de Palestine n’ont en rien changé la portée juridique de la souveraineté d’Israël sur tout le territoire du mandat britannique restant (la région de Gaza, la Judée et la Samarie et le territoire entre les lignes du cessez-le feu de 1949), après l’ablation des 4/5 en faveur de l’Etat palestinien arabe, le Royaume de Jordanie.
Or l’encre des accords d’Oslo n’était pas encore sèche que déjà Arafat vidait de son sens la déclaration de reconnaissance réciproque, en expliquant publiquement qu’il appliquait les principes conformes à la ruse de Mahomet face aux Koraïchites et qu’il irait sus à Israël à la première occasion, ce qu’il fit, provoquant plusieurs milliers de morts.
Son successeur non seulement finance sur fonds public les familles des terroristes éliminés ou emprisonnés pour actes criminels sur des hommes, femmes et enfants innocents, seulement parce qu’ils étaient Juifs, adresse ses félicitations à la sauvagerie du Hamas le 7 octobre 2023 et persiste et signe dans sa négation de la Shoah, le massacre des six millions de nos frères, parents et grands-parents entre 1939 et 1945.
Israël a fait preuve d’une patience et d’une compréhension considérables et certains diront excessive, pour donner ses chances à la coopération, la concorde et la paix et surtout en évacuant tous ses citoyens, plus de dix mille, établis légalement dans la région de Gaza.
Cette région, sous l’emprise du Hamas est aussitôt devenue une base d’agression forcenée contre l’idée même d’un maintien de la souveraineté du Peuple Juif. Truffée de bunkers et de souterrains, y compris des rampes d’assaut, sa population a été conditionnée, des années durant, à la haine des Juifs du berceau au cimetière, de l’école maternelle, à l’université, au lycée, au mouvement de jeunesse, à la Mosquée, dans la rue, et à la maison où chaque citoyen étudiait « Mein Kampf » d’Adolphe Hitler.
Loin de tenter d’établir une économie de paix pour le futur, les dirigeants du Hamas ont détourné les milliards de l’aide internationale pour amasser des quantités d’armes de guerre, souvent avec la connivence des organes de l’ONU, et pour vivre eux-mêmes dans un luxe insolent.
Le massacre du 7 octobre 2023 emporte des conséquences de droit. Les accords d’Oslo sont caducs et l’Etat d’Israël n’aura plus d’autre choix, après surtout les agressions supplémentaires du Hezbollah libanais, des milices chiites syriennes et irakiennes, des Houthis du Yémen, et des bombardements massifs de l’Iran par des milliers de missiles balistiques, que de prendre les mesures indispensables à sa sauvegarde.
L’ignominie des réactions hostiles de nombreux Etats de l’Occident et de prétendues Cours de Justice internationales, faisandées par les pétrodollars, face à la nécessaire riposte d’Israël ne peut que conforter notre détermination à assurer par la persuasion ou par la force l’exercice de nos droits élémentaires à la vie, à la sécurité et à l’indépendance dans notre Patrie Historique. Le temps du laxisme par rapport à l’exercice de nos droits est révolu. Nous poursuivrons sans relâche ceux qui rêvent de nous détruire et condamnerons par toutes voies de droit ceux qui se font leurs complices.
Léon Rozenbaum
Avocat à Jérusalem
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