Amnesty: la méthode Goebbels
La similitude entre les films de propagande antisémite nazis fondée sur une maîtrise révolutionnaire de l’audio-visuel des années trente du siècle précédent et la campagne mondiale actuelle d’Amnesty prétendant accuser l’Etat d’Israël d’ « apartheid » du fait de son existence même, est absolument frappante.
Cette nouvelle campagne consiste en une série de montages, de faux-semblants, de sophismes, de tromperies par omission à chaque chapitre, qui mêle avec un art pervers très peu de vérité avec énormément de mensonges. L’objectif est très clairement la volonté de nuire.
L’apartheid était le système raciste haïssable établi en Afrique du Sud, jusqu’il y a un quart de siècle environ, de discrimination systématique entre Blancs et Noirs jusqu’aux plus infimes détails de la vie quotidienne : entrées séparées dans les magasins, hôpitaux séparés, transports séparés etc…, les Noirs étaient dramatiquement privés de leurs droits élémentaires.
Amnesty s’est ingéniée à inventer, en trafiquant la réalité et les mots, une définition du terme « apartheid » qui puisse, en trompe l’œil, être appliquée à l’effort du peuple d’Israël de faire exister, par devers et contre tout, son Etat souverain dans sa Patrie Historique, dans un contexte de tentatives permanentes depuis 75 ans de mettre en cause son existence physique et sa légitimité même, par des forces considérables dans le monde, employant sans vergogne le terrorisme le plus ignoble.
Or, c’est précisément au moment où les « Accords d’Abraham » qui amorcent une normalisation réelle entre l’Etat Juif et de nombreux pays Arabes voisins de nature à ramener le conflit territorial à des proportions gérables par les méthodes traditionnelles de négociation dans le respect mutuel, qu’Amnesty lance une campagne d’une inouïe violence contre la légitimité même de l’Etat d’Israël.
Pour cette campagne perfide, Amnesty n’est pas à une contradiction près. D’un côté, cette organisation affirme qu’elle « n’a rien contre le Peuple Juif, seulement contre l’Etat d’Israël» et va même jusqu’à reconnaître son droit à l’indépendance et à la souveraineté. Mais dans le même souffle, elle exige le « droit au retour » sur le territoire de l’Etat Juif, de millions de personnes comptabilisées, bien à la légère, comme « Palestiniennes ». Autant dire qu’une fois envahi de la sorte, Israël aura cessé d’exister et sera devenu « la Palestine ». Cela n’est pas moins que d’insulter l’intelligence des Juifs et des personnes de bonne foi.
Il faudra reprendre point par point les manipulations du soi-disant rapport accusateur pour montrer son inanité. Remarquons seulement à ce stade qu’il laisse assez souvent échapper sa vraie nature raciste et antisémite.
Pour tenter de prouver sa bonne foi, Israël a arraché dix mille de ses citoyens à leurs maisons, leurs exploitations agricoles, leurs ateliers, leurs usines et leur cimetières hors de la bande de Gaza, territoire légalement attribué au Peuple d’Israël par le Droit International Public en vertu du Traité de Sanremo. Il n’y a plus un Israélien à Gaza hormis quelques prisonniers détenus au secret et privés de leurs droit humains par le Hamas qui gère Gaza. Les habitants de Gaza disposent d’un passage vers l’Egypte et gèrent leurs affaires comme ils l’entendent. Du coup, ils ont transformé leur principauté en un avant-poste bourré de missiles, d’armes, de tunnels d’assaut, d’implants de mines explosives déposées le long de la frontière avec Israël dissimulés derrière de fausses manifestations « pacifiques » entourées de terroristes en armes. Tous les quelques mois, ils se livrent à des attaques au missile sur les civils israéliens atteignant tantôt les villes proches et tantôt les grands centres urbains israéliens, Beer-Sheva, Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa. Il est plus que justifié qu’Israël qui livre à Gaza les produits alimentaires, pharmaceutiques et l’électricité, interdise l’accès d’armes et de produits stratégiques et riposte aux attaques pour les faire cesser.
Or, Amnesty dans ce contexte, décrit Gaza comme « territoire occupé ». Il est difficile d’aller plus loin dans la mauvaise foi.
A plusieurs reprises le soi-disant rapport laisse planer le doute sur la définition qu’Amnesty donne des Juifs : pour pouvoir taxer Israël de « raciste », soudain nous cesserions d’être un peuple pour devenir une « race ». L’on voit bien quelle est la filiation intellectuelle des rédacteurs. Dans la même eau, après avoir décrit la misère des Palestiniens de Gaza, misère que le Hamas attire sur eux-mêmes, Ils décrivent un quartier huppé de Tel-Aviv en prétendant que les Juifs disposent de ressources « illimitées ». L’on voit bien, sous-jacent, affleurer l’antisémitisme qui en réalité inspire toute la démarche.
Il suffit d’un peu de bonne foi pour visiter Israël, y rencontrer partout des Juifs et des Arabes vivant ensemble, dans la rue, les transports, les hôtels, les restaurants, les hôpitaux en interaction permanente et le plus souvent dans le respect réciproque. Qualifier cette réalité d’ « apartheid » est un grossier mensonge. S’il reste des problèmes à régler, ce sera directement entre nous en évitant comme la peste les prétendus « moralisateurs » occidentaux qui sont en réalité des fauteurs de guerre.
Léon Rozenbaum
Avocat à jérusalem
Pourquoi l etat d ‘ Israel ne peut il pas contester ce rapport mensonger et raciste?
Nous sommes arrive a le monde d’Orwell. La mensonge est la verite. La Russie et la Chine ont publie une declaration commune. La declaration reconte comment les deux peuples ont nourri la democratie et n’ont pas besoin des lecons.
Il n’y a qu’à voir la tête d’attarďés mentaux du parti LFI et celle des trous du cul d’Amnesty international nostalgiques du nazisme pour comprendre que la « Bête immonde », tapie sous terre pendant des décennies, se réveille et qu’il faut la combattre absolument jusqu’à sa mort.