Le nouveau mensonge postmoderne

(Article rédigé en 2018)
Il est bien établi désormais que l’idéologie dominante des dernières décennies surtout en Europe occidentale est le post-modernisme, une véritable idéologie considérant l’idée de Nation comme dépassée, avec en vue l’établissement d’un gouvernement mondial, faisant la promotion du grand brassage des populations de tous les continents, l’affaiblissement des Etats et la complaisance coupable face aux visées de l’Islam en Occident.
L’État d’Israël rétabli il y a 70 ans dans sa Patrie Historique après dix-neuf siècles de clandestinité et de stratégie de survie, s’est trouvé lui aussi largement influencé par cette idéologie ouest-européenne surtout parmi les Israéliens dits « laïques » qui s’éloignent autant de la Tradition Juive que de l’Idée nationale.
En réalité, c’est leur propension à abandonner le cœur de la patrie juive, la Judée et la Samarie libérées en 1967 au terme d’une tentative avouée d’éradication d’Israël par les armées arabes coalisées, qui assure leur soutien financier massif par l’Union Européenne et des forces occultes dont certaines églises qui n’ont pas encore accepté le retour d’Israël sur la scène mondiale.

Or, Il est devenu évident pour toute personne de bonne foi que la renonciation par Israël à la souveraineté sur ces territoires disputés mais juridiquement revenant légalement à Israël en termes de Droit International Public, signifierait un tel risque sécuritaire par la présence immédiate d’une ou plusieurs armées ennemies à faible distance des centres urbains juifs, que la survie même d’Israël serait compromise à court ou moyen terme par un défaut criant de profondeur stratégique. Les droits politiques des ressortissants Arabes de Judée-Samarie,  pourraient s’exercer dans le Royaume de Jordanie, dans le cadre d’un arrangement excluant un déplacement forcé.

Déjà en 1992, la gauche israélienne avait pris le masque sécuritaire d’un illustre général victorieux, Itzhak Rabin, pour tromper l’électorat sur son véritable programme. Après un véritable assaut contre la liberté d’expression et la liberté de réunion, la coalition Travaillistes-Meretz, avait passé un « accord » avec le chef terroriste le plus ignoble et le plus acharné à tuer des Juifs, Yasser Arafat,

Il a fallu beaucoup d’efforts pour sortir Israël de cette ornière et l’élection d’une courte tête de Benjamin Netanyahou en 1996 a constitué le signal de l’éloignement salutaire de l’Etat hébreu de l’idéologie postmoderniste.

Depuis plus de dix ans, Netanyahou domine de la tête et des épaules la vie politique israélienne et le bilan de son action est considérable même si, évidemment, il n’est pas exempt de défauts. Le dynamisme économique, l’éradication du chômage, l’inventivité exceptionnelle des entreprises, le désenclavement de la  périphérie par une politique de grands travaux et d’équipements routiers et ferroviaires, la mise en valeur des gisements de gaz naturel dans la zone économique d’Israël en Méditerranée, l’amélioration considérable du statut international du pays, le dialogue avec l’Inde, la Chine, la Russie, les USA, l’Afrique, au plus haut niveau, l’établissement d’alliances régionales de plus en plus fermes avec Chypre et la Grèce, avec les Etats de l’Est-Européen, le maintien et le développement  d’une puissance militaire considérable dont il est fait un usage parcimonieux, sont essentiellement le fait de Netanyahou.

Cette réussite exceptionnelle fait littéralement enrager une gauche israélienne prête à toutes les compromissions et les manœuvres. En effet la gauche postmoderne détient encore certains fiefs notamment dans la Justice et l’Armée et n’a pas hésité à monter de toutes pièces une série d' »affaires » judiciaires contre Netanyahou et son épouse.

Mais l’évidence est qu’il s’agit bien d’une tentative antidémocratique d’abattre un leader politique de premier plan,  couplé au lancement d’une équipe de généraux qui tentent un « remake » de 1992 avec la complicité de l’Union Européenne. Nous sommes en face des mêmes slogans, de la même prétention à incarner les valeurs de la démocratie, et surtout le même masque sécuritaire très suspect de voler en éclats à la première occasion. La situation de plus en plus précaire des Juifs en Europe et singulièrement en France est  largement le résultat de la désagrégation postmoderne dont nous devons à tout prix empêcher le retour en Israël. Notre vocation particulière commune est bien celle de préparer enfin l’Alyah massive des Juifs de France que seul un gouvernement israélien pourvu d’une conscience historique pourra assumer.

Léon Rozenbaum

 

 

 

 

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