Les gilets jaunes
Que se passe-t-il en France? Il y a à peine dix-huit mois, un homme jeune et dynamique, Emmanuel Macron, bouleversait une carte politique française en vigueur depuis au moins un demi-siècle et bien plus, obtenait à l’Assemblée Nationale française une majorité introuvable. Or voici que ce même leader après un délai si court est largement contesté et que se lève une jacquerie populaire suffisamment massive pour que l’on s’interroge sur ses conséquences politiques à court, moyen et long terme qu’il ne viendrait à l’idée de personne de vouloir minimiser ou ignorer.
Il y a déjà bien longtemps que les Franco-Israéliens ont diagnostiqué la crise française à la lumière du traitement d’Israël par les élites et la presse française depuis des décennies. A force de mentir effrontément sur Israël, d’abord à cause du chantage arabe au pétrole, puis par complaisance pour l’antisémitisme musulman et intérêt supposé pour les « juteux contrats », et enfin suite à l’affaiblissement moral des élites médiatiques et politiques par l’adhésion au « multiculturalisme » qui n’est qu’une prosternation devant l’invasion islamique de l’Europe, le mensonge a envahi tout le champ de la vie publique.
La construction européenne, au départ une idée généreuse, liant économiquement surtout la France et l’Allemagne dans une union rendant impossible toute nouvelle guerre entre ces deux puissances, est devenue au fil des ans, une logique impériale amorphe, qui concrètement vide l’indépendance nationale de son contenu et substitue des états-majors bureaucratiques au jeu normal de la démocratie, dans un carcan juridique implacable.
Le jeu pervers de Mitterrand avec la Mémoire de la Shoah, en exagérant le danger de l’extrême droite pour conserver le pouvoir, puis la substitution de la « Communauté de l’Immigration » à la Communauté juive comme symbole des persécutés, rôle que les Juifs n’ont aucun goût à assumer, sans aucune prise en compte ou exigence du pouvoir à l’encontre du développement de l’antisémitisme en France surtout dans les rangs des soi-disant « persécutés » que seraient les musulmans sur le sol français, toutes ces manœuvres ont totalement brouillé les cartes.
Le déni est devenu le maître mot de la politique française puis de la politique de l’ouest européen. Le plus frappant est qu’alors que le mensonge du « vivre ensemble » craque de partout, ni les millions d’endeuillés par la mort de Johnny Halliday, ni les gilets jaunes qui, ensemble, expriment le profond malaise de la société française, ne sont capables pour l’instant, de mettre un nom sur leur mal.
Parce qu’en Israël, nous sommes encore dans la jubilation des retrouvailles d’une Nation, de sa Terre et de sa Liberté et que nous sommes perpétuellement en butte aux tentatives du monde islamique de nous rayer de la carte, même si, dans le camp musulman Sunnite, les choses commencent enfin à évoluer, nous avons un recul suffisant pour comprendre la détresse du Peuple de France. Si nous l’aidons déjà dans la lutte contre le terrorisme, une franche coopération serait plus profitable aux deux parties, si ses dirigeants et ses « élites » nous traitaient avec un minimum de respect et songeaient que les droits de l’homme concernent aussi les droits nationaux des Juifs.
Léon Rozenbaum
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