Les votes munichois
La violence et la ruse sont parties intégrantes de l’Islam depuis Mahomet. Le concept d' »Islamophobie », tentative de subversion du langage à l’usage des démocraties, qui impose un terrorisme intellectuel pour nier la vérité historique et la réalité quotidienne tant dans les pays musulmans que désormais en Occident, parvient de moins en moins à maquiller les faits que résume ce constat. Un simple regard sur l’actualité de la Syrie, du Liban, de l’Irak, de la Lybie, du Yémen, du Nigéria, et quelques autres pays, en convaincra toute personne de bonne foi.
Les Européens vont désormais devoir surmonter l’aveuglement volontaire et la croyance aux mythes rassurants auxquels ils ont voulu ajouter foi depuis trente ans sur l’« Islam, religion de paix », une civilisation et une croyance qui a établi de solides colonies de peuplement dans tout l’Occident. En effet, tant que les volontaires de la « guerre sainte » semblaient être issus de l’immigration, les Européens avaient le sentiment que la barbarie des coupeurs de têtes de l' »Etat islamique en Syrie et en Irak » ne les concernait que de très loin.
Mais il s’avère maintenant que parmi les plus enragés bourreaux se trouvent nombre d’enfants de France, chair de leur chair. Il s’agit de jeunes villageois et citadins, parfois anciens enfants de chœur, élevés dans la France profonde de civilisation chrétienne, et islamisés par Internet.
Cette découverte très traumatisante n’en est pas moins salutaire. Les citoyens de l’Etat Juif souverain sont confrontés depuis des décennies à la violence et à la ruse de ceux qui rêvent de les détruire. Or, le massacre sélectif de masse d’un tiers du Peuple Juif, la Shoa, ayant eu lieu, il y a seulement 70 ans, ils n’ont pas eu le temps d’oublier le sens d’une volonté déclarée de les annihiler.
C’est pourquoi ils ont bâti une armée aguerrie et puissante fondée sur la volonté populaire de survivre et s’épanouir dans leur patrie historique.
Or, c’est précisément cette capacité réelle d’autodéfense face à la civilisation islamique que l’Occident semble ne pas pardonner à Israël et tant les politiques que les médias dans cet univers, affichent une complicité troublante avec l’entreprise forcenée de dé-légitimation de l’Etat hébreu, prélude à une tentative de massacre, entreprise à grand échelle par l’Islam contemporain.
Même s’il y a des nuances entre sociétés musulmanes, il n’existe pas de barrière nette entre l’extrémisme sanguinaire et un pouvoir musulman modéré, si l’on se réfère aux textes fondateurs de l’Islam, qui régulièrement sont revendiqués pour justifier un mouvement réactionnaire dont l’idéal déclaré se pose comme un retour au 7ème siècle dans le désert d’Arabie.
C’est précisément au moment où le prétendu Khalife déchaine les meurtres de masse des chrétiens et autres minoritaires, les expulsions de centaines de milliers de personnes, les enlèvements et les viols massifs dans les zones où il est parvenu à imposer son pouvoir, faisant de émules de plus en plus nombreux jusque dans les citadelles de l’Europe, que plusieurs parlements européens croient judicieux de reconnaître l' »Etat de Palestine », c’est-à dire de tenter d’imposer à Israël un cadre territorial intenable et menaçant, sans négociations et sans garanties. Et cela parce que les Arabes palestiniens et leur machine diplomatico-terroriste s’agitent parce qu’ils craignent de perdre la primeur de l’intérêt de l’Occident face aux « exploits » du Khalifat…
C’est là l’esprit munichois dans toute son épouvantable « splendeur »! Le Français Daladier et le Britannique Chamberlain avaient cru en 1938, à Munich, « sauver la paix » en livrant la Tchécoslovaquie à Hitler en violation des promesses de soutien et des traités d’alliance conclus avec ce petit pays.
L’on doit bien comprendre, en Europe, que les Israéliens ont, pour leur part, de très bonnes raisons d’avoir retenu les leçons de l’Histoire et d’être attentifs aux menaces qui les cernent. Les votes couards et vains des parlements européens n’auront aucun autre effet que de disqualifier pour longtemps le vieux continent de jouer le moindre rôle dans le conflit israélo-arabe.
Mais surtout, il s’agit d’une chute morale, d’une génuflexion politique sans précédent devant l’autocratie, le sexisme et le racisme que l’Islam a introduit en Europe à la semelle des centaines de milliers d’immigrants qui ont bouleversé le paysage humain de ce continent.
C’est sans joie qu’à défaut d’une réaction énergique des élites intellectuelles et morales de l’Occident, les Israéliens peuvent prédire une désagrégation de la civilisation européenne qui a été si longtemps le phare de l’humanité dans le domaine de la science, des techniques, des arts, du droit, de la pensée politique et des libertés publiques. Un crépuscule si rapide est tout simplement navrant. Israël, pour sa part ne se laissera ni dépecer ni menacer et a les moyens de sa politique.
Léon Rozenbaum
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