Les défaitistes
De nouveau, les défaitistes en Israël relèvent la tête. Tout se passe comme si les principaux organes d’information se mettaient au service d’une conception de la politique israélienne qui a prouvé sa nocivité et qui appartient en réalité à une petite minorité du Peuple d’Israël. Pour eux, nous devrions céder encore et toujours, et notre souveraineté, nos droits historiques seraient sans importance.
Les soldats combattants, le Gouvernement démocratiquement élu et une partie des organes d’information ont tous exprimé clairement la seule position logique : après le 7 octobre dernier et ses horreurs, toute solution qui laisse survivre pour une tâche quelconque, l’organisation criminelle du Hamas sur une partie de la Terre d’Israël, entre le Jourdain et la mer, signifierait une défaite politique et militaire de notre pays, et le retour prochain d’autres attaques-surprises.
La manipulation de la peine et de la révolte des familles des personnes enlevées à des fins politiques, qui se fait de plus en plus clairement, est ignoble.
Tous les citoyens d’Israël sont révoltés par l’attitude du Hamas à l’égard des personnes arrachées à leurs familles et veulent du fond du cœur leur libération. Mais face aux exigences totalement inacceptables du Hamas, il est clair que, seule, la poursuite ferme de notre offensive contre ses groupes armés et ses centres souterrains est de nature à assurer cette libération.
La libération de deux d’entre eux, cette nuit, dans une opération héroïque au cœur de la ville de Rafah, qui n’a pas, à ce stade, été libérée par Tsahal de l’emprise du Hamas, montre la voie vers une victoire authentique sur la haine des Juifs et le mal. La parenté du Hamas, pétri d’idéologie néonazie, avec les Waffen-SS, est trop évidente pour ceux qui ne se bouchent pas volontairement la vue.
De plus, il est hors de question que le sacrifice de la vie de si nombreux de nos soldats, jeunes et moins jeunes, soit vidé de son sens par des manœuvres politiques capitulardes.
L’attitude générales des Nations à notre égard à cette occasion et surtout l’attitude de l’Occident démocratique est aussi très problématique et traduit dans les faits un regain profond de haine des Juifs. Il nous faudra examiner avec attention notre véritable statut dans le monde en tant qu’État national du peuple Juif.
Tout se passe comme si la manipulation du gouvernement décadent de l’Afrique du Sud, inspirateur à Durban de rassemblements racialistes antiblancs et antijuifs, de dépôt d’une plainte contre Israël à la C.I.J. du chef de « génocide » à l’occasion de la riposte en légitime défense après une agression, elle génocidaire, d’une sauvagerie sans nom, contre notre territoire, était devenu le prétexte d’une inversion de l’Histoire et des valeurs les plus sacrées de l’Humanité.
En effet, 80 ans après la Shoah, le massacre sélectif de masse des Juifs d’Europe, continue de hanter la conscience occidentale après la collusion ou l’indifférence des peuples de l’Europe à cette catastrophe morale, mis à part quelques Justes.
C’est pourquoi l’inconscient collectif de l’Occident croit trouver dans la réaction inique de la C.I.J. qui aurait dû rejeter la ruse sud-africaine avec mépris, d’emblée, « in limine litis », un moyen phantasmatique de se libérer, en accusant faussement la victime d’être l’agresseur coupable. Toutes les victimes à Gaza le sont par la faute du Hamas.
Une si grande proportion des médias d’occident manifeste un tel enthousiasme suspect pour la décision de la Cour Internationale de Justice, institution devenue politisée sous la coupe des pays gravement non-démocratiques, que tout cela est cousu de fil blanc.
Cependant, il faut aussi noter les éléments positifs qui se dévoilent à cette occasion.
Pour commencer, les principales organisations du Judaïsme libéral américain qui, ces dernières années, avaient pris leur distance vis-à-vis de l’Etat d’Israël manifestent depuis le 7 octobre dernier un virage important en revenant à une solidarité active avec l’Etat hébreu, laissant supposer un retour significatif au giron du Peuple d’Israël.
D’autre part l’organisation dans la Cour des Invalides, lieu symbolique de la dégradation d’Alfred Dreyfus, par le Président français Macron d’une imposante cérémonie militaire à la mémoire des franco-israéliens assassinés le 7 octobre dernier, quatre mois après, revêt aux yeux de nombreux Européens, un aspect à la fois moral et politique qui n’est pas sans importance.
L’apparence d’unanimisme contre notre peuple ne doit obscurcir ni nos perspectives ni notre confiance dans la destinée d’Israël. Des forces de droiture et de moralité vraie sont endormies dans le monde et sont tapies dans l’ombre. Elles attendent seulement que nous soyons unis et forts.
Léon Rozenbaum
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