Au 80 ème jour de la guerre contre le Hamas, le Hezbollah et l’Iran, choisir son camp

Deux mois et demi écoulés depuis le 7 octobre et l’attaque surprise de l’ennemi, le Peuple d’Israël poursuit sa longue marche. Chaque jour, de jeunes soldats d’Israël donnent leur vie pour nous assurer un avenir face à des ennemis qui ont juré notre perte, ils ont rapporté la preuve de leur sauvagerie, n’en ont pas honte, s’en glorifient et nous assurent, par la voix de leurs plus hauts responsables, que ce n’est qu’un début.
Le Gouvernement de l’Etat Juif souverain a fixé deux objectifs à nos forces armées : libérer tous nos citoyens et travailleurs étrangers qui ont fait l’objet de rapt, et détruire définitivement les capacités militaires et la faculté de gouverner une population, de l’organisation terroriste du Hamas.
Tsahal a donc lancé une offensive mesurée en protégeant le plus possible les non-combattants ennemis, et poursuit son avance au nord, au centre et au sud de la région de Gaza. Notre armée fait face aux groupes terroristes, qui se terrent dans un réseau immense de bunkers et de souterrains dont nos renseignements admettent de n’avoir pas soupçonné l’ampleur. De là ils tendent des embuscades meurtrières soudaines à nos troupes au sol qui avaient, en surface, nettoyé le terrain.

En outre, les terroristes détiennent toujours tout ce temps, quelques cent cinquante Israéliens, hommes, femmes, vieillards et enfants arrachés à leurs foyers dans une violence inouïe et détenus dans des conditions inhumaines.

Au total, l’emprise de notre armée se fait pourtant chaque jour plus ferme, mais au prix de pertes pour nous toujours trop lourdes. Nous épargnerions bien des vies de nos soldats si nous imitions les techniques adoptées par la coalition internationale contre Daesh, qui a écrasé indistinctement des villes entières en Irak sous l’aviation et l’artillerie longtemps avant d’introduire les fantassins, aux prix d’un nombre immense de victimes parmi les civils. Cela leur avait pris 9 mois.

Cependant, les attaques et notre défense ne se limitent pas à Gaza. L’organisation terroriste du Hezbollah a pris progressivement, durant les dernières décennies, possession de l’Etat libanais. Le Liban est donc devenu une base avancée avouée et surarmée de l’Iran, qui depuis longtemps œuvre sciemment, systématiquement, ostensiblement et de manière avouée, à la destruction de l’Etat d’Israël.

Depuis le 7 octobre, des attaques de plus en plus violentes contre notre territoire émanent du Liban, et nous ont obligé à évacuer plus de 130,000 habitants des régions frontalières. Ils se trouvent provisoirement relogés dans les hôtels du pays. Notre armée bien entendu riposte, et les échanges augmentent chaque jour en intensité.

Mais les Iraniens ne s’arrêtent pas là. Ils ont constitué en Irak et en Syrie et au Yémen, des groupes armés de supplétifs largement pourvus par leurs soins en armes modernes, comme celles qu’ils ont fait parvenir au Hamas, et ces derniers tentent régulièrement d’atteindre nos villes par des missiles, des drones, et autres engins. Certains de ces projectiles ont réussi à passer notre réseau défensif et la Galilée, haute et basse, a subi des attaques de projectiles du Liban, de Syrie et d’Irak. En outre, une école d’Eilat, à plus de 2000 km du Yémen, a été sérieusement endommagée par un missile à longue portée lancé des confins de Bab el Mandeb, heureusement sans faire de victimes. Plusieurs autres ont été détruits en vol.

Dans ce contexte d’assaut tous azimuts contre notre petit pays, nous devons faire face aussi à des ennemis que nous n’attendions pas. En effet, nous sommes l’un des rares Etats démocratiques, le seul de notre région, et avons un niveau de développement comparable à celui des pays européens de l’ouest. Cela devrait logiquement impliquer une solidarité automatique des Etats occidentaux avec nous à l’occasion d’une attaque majeure bestiale contre notre population civile. Lorsque l’on partage l’essentiel des valeurs d’humanité et de liberté avec certains pays, l’on pourrait supposer que lorsque l’un d’entre eux est attaqué, les autres se sentent concernés et solidaires.

Certes, certains hommes politiques occidentaux sont venus chez nous dire leur émotion. Mais très vite, beaucoup d’entre eux ont manifesté une sollicitude suspecte pour les Gazaouis, soi-disant civils innocents. Mais surtout leur presse écrite et électronique se répand systématiquement en information biaisée contre nous sur tout ce qui touche à cette guerre qui nous a été imposée et que nous devons absolument gagner de façon totale sous peine de nous trouver de nouveau de loin en loin face à une situation semblable ou pire. C’est là un risque que nous ne pouvons plus prendre.

Ces dernières années, en effet, nous avions parié sur le développement progressif de nos voisins gazaouis, leur totale autonomie dans la gestion de leurs affaires, leur libre passage vers l’Egypte, pour croire que leur volonté de nous détruire pourrait diminuer et les relations avec eux pourraient devenir gérables. Le 7 octobre dernier est venu nous prouver que cette approche était totalement erronée.

Force est de constater que les institutions de l’ONU, et de nombreux Etats, y compris des Etats européens nous sont hostiles de façon criante et sans commune mesure avec leur approche d’autres conflits dans le monde. Ce conflit a notamment dévoilé une vague mondiale d’antisémitisme, y compris parmi des institutions culturelles légendaires, au cœur d’un prétendu « humanisme ».

Même si nous avons des témoignages du fait qu’il existe un écart notable entre l’opinion de nombreux peuples qui nous serait plutôt favorable et leur presse et leurs « élites » qui nous sont, pour l’essentiel, franchement hostiles, tout se passe à nos yeux, comme si l’Occident avait perdu sa boussole morale et sombrait de nouveau dans la haine des Juifs, tentation perverse qui revient régulièrement dans son histoire.

Alors qu’en Israël même, un immense effort est déployé au sein du peuple pour maintenir une cohésion absolue de l’opinion en soutien à nos soldats et au Gouvernement légalement et démocratiquement élu, renforcé par une partie de l’opposition ralliée face aux enjeux, une partie de la presse et quelques politiciens acharnés tentent de dévoyer la détresse des familles des personnes enlevées à des fins bassement politiques. En Diaspora, ce phénomène est encore plus sensible, de nombreux Juifs de plus en plus assimilés ayant subi l’influence perverse des médias qui les entourent. De nombreuses déclarations et prises de position en leur sein manifestent en effet qu’ils ont choisi le camp de l’ennemi.

Il est de plus en plus évident que les événements actuels ne sont rien de moins qu’une nouvelle guerre d’indépendance du Peuple d’Israël dans sa Patrie Historique. Il est probable que la carte du Proche-Orient s’en trouve modifiée. Tout le monde doit comprendre que le Peuple qui vit à Sion est plus que jamais déterminé à vivre et à s’épanouir dans son pays et à vaincre tous ses ennemis.

Après la victoire, qui sera longue, tous les comptes seront tenus avec les tièdes, les collabos et les traitres.

Léon Rozenbaum

 

 

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