Les pauvres manipulés !
Ils croient “défendre la démocratie » alors qu’ils défendent les privilèges d’une caste judiciaire ivre d’un pouvoir acquis par la ruse. La révolution judiciaire a déjà eu lieu il y a 30 ans sous l’impulsion du Juge Aharon Barak. Cependant elle n’a déployé tous ses effets que progressivement pour aboutir ces dernières années au « Gouvernement des Juges ».
Au moyen d’une stratégie jurisprudentielle continue, le véritable pouvoir dans l’Etat d’Israël n’est plus aux mains des élus de la Nation, ni du Gouvernement démocratique régulièrement formé sur la base des suffrages des citoyens, mais appartient à un corps de 11 personnes non élues, la Cour Suprême, et pratiquement auto-désignées dans un sérail idéologique spécifique, la « gauche israélienne ».
La réforme mise en œuvre par le Ministre de la Justice tend seulement à modérer les effets dévastateurs pour la démocratie parlementaire de l’activisme judiciaire inauguré par le juge Barak.
Le scandale est dans l’irresponsabilité des élites judiciaires actuelles qui appellent à la révolte contre les Institutions démocratiques du pays, deux mois après une élection parfaitement régulière.
Beaucoup de juristes estiment qu’il manque en Israël des « freins et contrepoids » au pouvoir potentiels de la Knesset et du Gouvernement. La stratégie de Barak a consisté à conférer ce rôle de contre-pouvoir à la Cour Suprême. Cependant le « contrepoids » est devenu le tyran !
Au cours des dernières années se sont multipliés les signes évidents des dysfonctionnements de l’Etat démocratique dès qu’une majorité de »droite » se constitue à la Knesset. Toutes sortes d’éléments « de gauche » dans l’appareil de l’Etat réussissent à saboter la politique des élus de la Nation majoritairement « de droite » en tablant sur les sympathies politiques de la Cour Suprême.
Cette situation a été dénoncée depuis longtemps et le remède en est relativement simple : il faut que les juges de la Cour suprême restent à leur place, et cela est toute la substance de la réforme de M. Yariv Levine. Ceci est le plus urgent.
Ecarter le danger d’un excès de pouvoir du Gouvernement pourra résulter de réformes structurelles plus radicales comme l’adoption du bicaméralisme, et/ou l’adoption d’un scrutin par circonscription qui affaiblira la force des partis politiques.
Il est navrant de constater que tant de citoyens honnêtes sont bernés par les manipulations grossières de privilégiés qui craignent surtout de perdre leur hégémonie.
Restera encore à étudier de plus près en quoi consiste cette « gauche » qui n’a de progressiste que le nom puisqu’ elle n’est composée essentiellement que des possédants. La « droite » est surtout l’ensemble des citoyens attachés à l’identité juive de l’Etat, à son passé et a un avenir serein fondé sur un gouvernement stable, la sécurité personnelle et publique y compris territoriale en vertu du droit international authentique. Rien dans ces aspirations ne mériterait d’être qualifié d ’» extrémiste » dans un monde d’équilibrés. Hélas nous n’en sommes pas là.
Léon Rozenbaum
Les prérogatives de la Cour suprême doivent effectivement être réduites. En ce qui concerne les mariages juifs, j’estime qu’ils doivent être possibles pour les Juifs orthodoxes mais aussi les libéraux et même les non-croyants. La définition « Juif » qui pourrait être prise en compte: toute personne qui se considère comme juive, solidaire du peuple juif et d’Israël comme Etat juif et qui a un lien familial avec le peuple juif à savoir au moins un ascendant considéré après 1948 comme Juif par le judaïsme orthodoxe ou les 2 grands courants libéraux; autre lien familial à prendre en compte : un conjoint, un fils ou une fille. La Loi du Retour devrait permettre à toute personne répondant à cette définition d’obtenir la nationalité israélienne. Il est évident que des contrôles sévères devront être effectués pour éviter par exemple d’octroyer cette nationalité à des personnes qui ont prouvé leur hostilité à Israël dans le passé.
J’espère que Antonio Gramsci qui a déjà gagné dans plusieurs pays européens ne va pas gagner aux Etats-Unis et en Israël. Il aurait fallu, mais il n’est sans doute pas trop tard, accepter les mariages juifs et la définition de « Juif » mentionnées ci-dessus et d’autre part, condamner à une peine de prison ferme de 6 mois toute parole antisémite dont la désinformation et le double standard contre Israël ( voir définition IHRA de l’antisémitisme), d’où qu’elle vienne : Juifs, non-Juifs, politicien, journaliste, juge, enseignants,… Toutes les autres méthodes pour lutter contre l’antisémitisme ont échoué depuis plus de 2000 ans.
Les manifestations, les appels au meurtre et à la désobéissance civile , la grève,…. sont le résultat de cette désinformation et double standard qui font que même des personnes de bonne foi croient que la démocratie est en danger, qu’il y a « occupation de territoire palestinien », que s’il n’y a pas la paix c’est à cause d’Israël, que Mahmoud Abbas veut la paix et est modéré et démocrate,….
Merci Léon
Am
itiés
Annie
Merci Léon
Amitiés
Annie