LE DÉNI CONTINUÉ
Ce qu’il y a de plus frappant dans l’attitude des Européens face au terrorisme qui commence à se déchainer dans leurs rues avec une intensité croissante, c’est le déni continué. Tout est fait en Occident, chez les politiques et dans les médias, au mépris des faits, pour dissimuler l’affrontement de plus en plus clair entre l’Occident et l’Islam.
Ce qu’il y a de plus frappant dans l’attitude des Européens face au terrorisme qui commence à se déchainer dans leurs rues avec une intensité croissante, c’est le déni continué. Tout est fait en Occident, chez les politiques et dans les médias, au mépris des faits, pour dissimuler l’affrontement de plus en plus clair entre l’Occident et l’Islam.
Or, Il n’y a pas de différence essentielle entre l’Islam et l’Islamisme. La tentative d’exonérer la grande masse des Musulmans de toute responsabilité dans la montée de la violence en Occident et ailleurs pour n’incriminer que les « islamistes » est un leurre. En réalité, Il n’y a que des évaluations d’opportunités variables, du point de vue musulman, pour réaliser le Jihad, la soumission des « infidèles » à un pouvoir politique musulman, selon le temps et les régions. Pour eux, le monde est divisé en deux parts: le Dar El Islam (la maison de l’Islam) c’est-à-dire tout territoire conquis une fois par des troupes musulmanes et qui doit impérativement revenir à un contrôle musulman si tout ou partie lui a échappé, et le Dar El Harb (la maison de l’épée) qui est le reste de la terre qui doit être conquis jusqu’à sa soumission à un pouvoir islamique. Ces principes sont incompatibles avec les idées de liberté, d’égalité, de démocratie et de concert des Nations.
Faire cette simple constatation qui est d’évidence pour toute personne qui pratique l’honnêteté intellectuelle et qui sait lire (d’abord le Coran et les Hadiths, les traductions ne manquent pas), continue de vous positionner d’emblée chez les tenants de la pensée unique comme un fasciste invétéré indigne d’entrer dans une discussion sérieuse. Cet enfermement autiste de la quasi-totalité de la « société civile » occidentale n’est pas seulement une victoire posthume surprenante du stalinisme mais est devenu un penchant suicidaire.
C’est précisément parce qu’en Israël, nous avons des raisons particulières d’être attachés à la vie et que nous avions analysé depuis fort longtemps l’évolution des rapports Euro-Arabes et mis en garde l’Occident devant ses dangers (voir l’article en annexe de l’auteur de ces lignes publié par l’Edition française du « Jerusalem Post du 8 au 13 Octobre 1992 ») que nous, les Israéliens, les Juifs, les Sionistes, faisons, entre autres motifs, l’objet d’un ostracisme et d’une hostilité croissants.
Il y a près d’un quart de siècle donc, nous écrivions: « Depuis une vingtaine d’années, l’Orient arabe exerce sur l’Occident une fascination incoercible et avouée. A la fois pour expier sa période coloniale et pour échapper à la grisaille d’une société sans surprise, sans relief, sans foi, complètement hédoniste et blasée, l’Occident cède de plus en plus à une véritable pédérastie intellectuelle à l’égard de l’Arabisme et de l’Islam. Un mélange détonnant fait de rêves de « fabuleux contrats », de nostalgies de la foi perdue en la « mission de l’Occident » de culpabilités coloniales diverses, a conduit les sociétés chrétiennes à laisser frelater et ruiner les fondements même de leurs plus grands apports à la civilisation humaine que sont les concepts de liberté individuelle, du droit des gens et de société internationale. Et ce, pour composer avec le terrorisme, le chantage à la violence la plus débridée, avec les prises d’otages, les actes les plus éhontés de piraterie aérienne et maritime: autant de méthodes que le monde arabe ne s’est pas gêné pour exporter au cœur même de l’Occident! »
Ces remarques étaient déjà fondées à l’époque et elles sont aujourd’hui quasiment anodines face à l’ampleur des désordres orchestrés par l’Islam partout dans le monde, et pourtant le déni continue et s’obstine.
Pire, il sert de justificatif insane à la détestation d’Israël, l’Etat juif souverain rétabli en Terre d’Israël par un acte libératoire inouï, après dix-neuf siècles d’exil, de dispersion, d’abaissement, de vexations et d’assassinats des Juifs.
La dernière initiative française pour une « conférence de la paix » entre Israéliens et Palestiniens arabes, qui serait imposée par les « puissances » occidentales par le biais d’une diplomatie française qui a multiplié depuis des années et surtout dernièrement les signes d’hostilité et de mépris à l’égard des intérêts vitaux d’Israël, n’est que la suite logique de ce déni pathologique. Tout se passe, dans l’esprit des dirigeants français, comme si l’on pouvait croire qu’offrir l’Etat d’Israël en holocauste à la rage musulmane allait régler magiquement les problèmes des Occidentaux face à l’Islam! De plus cet Etat qui lui, fait face sans faiblesse à l’Islam, irrite.
Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure! D’une part les foyers de tension à travers le monde inspirés et déclenchés par des Musulmans n’ont rien à voir avec Israël. Pour croire le contraire, il faut être victime de la propagande antisémite et de fantasmes des « complots juifs ».
D’autre part, le poids militaire d’Israël et la détermination de son peuple sont suffisants pour décourager toute tentative d’imposer à ce pays des reculades territoriales qu’il estimerait dangereuses pour lui.
Les Pays d’Occident de civilisation chrétienne ont tout intérêt à changer d’optique et d’avoir enfin le courage de passer à l’acte: rétablir la conscription obligatoire, reprendre le contrôle direct de leurs frontières, rétablir un Renseignement efficace, rétablir une police de proximité, surveiller systématiquement les lieux publics, éliminer sans faiblesse les zones de non-droit, fermer les mosquées séditieuses, déclarer indésirables les provocateurs étrangers, limiter les investissements stratégiques islamiques sur leur territoire.
Surtout, ils doivent enseigner de nouveau l’Histoire et préserver leur identité nationale, leurs traditions et leur culture. Ils doivent enfin envoyer à l’Islam un message clair en lui signifiant à partir d’où il va trop loin. C’est seulement ainsi qu’ils défendront la démocratie et la liberté.
Ni l’appel à une prétendue défense de l' »unité nationale » qui inclurait donc les Musulmans français, après le carnage de Nice en France, ni la politique en faveur des « frères musulmans » d’Obama et ni l’allusion du Pape à la « violence catholique » pour « pardonner » la violence musulmane, ne semblent aller dans ce sens. Le déni continue.
Cependant la prise de conscience est en marche et le discours lénifiant, le « pas d’amalgame » sont de plus en plus critiqués. Nous espérons en Israël que ce courant sera vite renforcé et que nous n’aurons pas à devenir l’un des rares abris où seront conservées les valeurs de libertés publiques, d’égalité de la femme, de liberté religieuse que l’Islam entend aujourd’hui prendre d’assaut.
Léon ROZENBAUM
18/08/2016
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